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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Les familles de Haret Hreik veulent exclure leur village des municipales

Les autorités locales ainsi que les familles déplacées de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth ont demandé au gouvernement de classer leur localité parmi les villages où les élections municipales (prévues à partir du 24 mai) ne peuvent pas être organisées. Dans un communiqué, les notables ont mis l’accent sur le fait que la réconciliation ne s’est pas produite dans la localité pas plus que la décision d’évacuer les occupants pour que ses habitants puissent regagner leurs foyers ou reprendre possession de leurs propriétés n’a été prise. Les personnes réunies ont aussi souligné que toutes les propriétés à commencer par celles du Waqfs sont spoliées, avant de réclamer le report des élections à Haret Hreik «jusqu’à ce que les conditions nécessaires à un retour digne soient assurées». Il faut noter, par ailleurs, que le ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, a proposé hier dans une note adressée au Conseil des ministres le relèvement du nombre des moukhtars dans six quartiers de Tripoli. Il s’agit des quartiers de Tebbaneh, Haddadine, Hadide, Soueyka, Kobbé et Noury. Tebbaneh aura 12 moukhtars, contre 8 pour Haddadine, 4 pour Hadid, 5 pour Soueyka, 6 pour Kobbé et 4 pour Noury. Dans l’arrêté ministériel rendu public la semaine dernière par M. Murr, ces chiffres étaient de 4 dans chacun des deux quartiers de Tebbaneh et de Kobbé et de 2 dans chacun des quatre quartiers de Haddadine, Hadid, Souweyka et Noury.
Les autorités locales ainsi que les familles déplacées de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth ont demandé au gouvernement de classer leur localité parmi les villages où les élections municipales (prévues à partir du 24 mai) ne peuvent pas être organisées. Dans un communiqué, les notables ont mis l’accent sur le fait que la réconciliation ne s’est pas produite...