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Actualités - CHRONOLOGIE

Un mort et plusieurs blessés dans la zone occupée Le comité de surveillance se réunit sur fond de violence

Un civil a été tué et trois autres personnes, dont un ressortissant pakistanais, ont été blessées hier par l’explosion d’un engin piégé dans la zone occupée au Liban-Sud. Un soldat israélien a également été blessé par des tirs de mortier revendiqués par le mouvement Amal. Le soldat israélien faisait partie d’une patrouille qui circulait dans la vallée de Wadi Slouki dans le secteur central de la zone occupée. Les militaires ont essuyé des tirs d’obus de mortier et de roquettes en provenance de la localité de Kabrikha. En représailles, l’armée israélienne a bombardé les abords de Kabrikha et de Touline. L’attentat à l’explosif s’est produit en milieu de matinée. La bombe a sauté au passage d’un véhicule sur la route Markaba-Houla longeant la frontière libano-israélienne. «Un civil libanais a été tué et deux autres blessés par l’explosion, qui a détruit leur camionnette servant au transport de pain», a indiqué l’ALS dans un communiqué. Selon l’ALS, «un Pakistanais, employé d’une boulangerie, a été blessé et hospitalisé». Peu auparavant, une première bombe a explosé sur la même route, au passage d’une patrouille israélienne, sans faire de victimes, a affirmé la milice. Pour sa part, la radio publique israélienne avait fait état de l’explosion de deux bombes à la frontière israélo-libanaise près de la localité israélienne de Metoula. Les deux explosions n’ont pas fait de blessés et se sont produites en territoire libanais au passage d’une patrouille israélienne en opération dans la région, avait précisé la radio. L’armée israélienne a lancé des opérations de ratissage au Liban-Sud pour tenter de retrouver les auteurs de l’action, selon la radio israélienne. Le 31 mars, sept ouvriers avaient été tués à Kawkaba, dans la zone occupée, par l’explosion d’une bombe. L’attentat, qui avait été précédé par une attaque menée par le Hezbollah contre une position militaire israélienne, n’avait pas été revendiqué. Les deux attaques à l’explosif d’hier sont intervenues au moment où le comité international de surveillance du cessez-le-feu examinait trois plaintes libanaises et trois israéliennes. Beyrouth se plaint de tirs israéliens qui ont tué la semaine dernière un civil et endommagé cinq habitations dans deux villages situés au nord de la zone occupée. De son côté, Israël accuse le Hezbollah d’être responsable de l’attentat du 31 mars qui avait coûté la vie aux sept ouvriers à Kawkaba, alors qu’ils venaient de quitter le fortin de l’armée israélienne de Tall Ahmadiyé où ils avaient effectué des travaux. Ce comité — qui regroupe les Etats-Unis, la France, Israël, le Liban et la Syrie — est chargé de veiller à l’application des arrangements d’avril 1996 en vertu desquels les belligérants au Liban-Sud s’engagent à épargner les zones civiles des deux côtés de la frontière libano-israélienne. Tard en soirée, la réunion, qui se tient à Naqoura, se poursuivait.
Un civil a été tué et trois autres personnes, dont un ressortissant pakistanais, ont été blessées hier par l’explosion d’un engin piégé dans la zone occupée au Liban-Sud. Un soldat israélien a également été blessé par des tirs de mortier revendiqués par le mouvement Amal. Le soldat israélien faisait partie d’une patrouille qui circulait dans la vallée de Wadi...