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Actualités - CHRONOLOGIE

Retour officieux des FL dans la vie politique : Fouad Malek nommé coordinateur pour les municipales

Le parti des Forces Libanaises a été dissous, qu’à cela ne tienne, c’est en tant que «courant» que la formation «ressuscitée» compte mener la bataille des municipales. Plus de quatre ans après leur mise au ban de la société et l’interdiction faite à leurs partisans de mener la moindre action politique, les Forces Libanaises veulent aujourd’hui prouver qu’elles existent et qu’elles ont encore une certaine influence sur la population. La première percée a été effectuée au cours des élections des ordres professionnels, mais elle était restée discrète. Désormais, c’est au grand jour que les Forces Libanaises mènent la bataille des municipales. Et comme symbole de cette renaissance, elles ont choisi l’ancien numéro 2 de la formation, M. Fouad Malek, condamné pour détention illicite d’armes le 13 juillet 1996, dans le cadre du jugement de la cour de justice dans l’affaire de l’attentat contre l’église de Zouk. M. Malek avait été aussitôt libéré car la cour a considéré qu’il avait purgé sa peine pendant sa période de détention préventive. A partir de sa résidence à Maameltein, M. Malek, désigné coordinateur des questions municipales, multiplie les contacts avec les représentants de la plupart des villages ou localités à forte représentation chrétienne afin de pouvoir aligner des candidats ou constituer un bloc d’influence. Selon M. Malek, les Forces Libanaises demeurent un courant puissant «et, ajoute-t-il, nous comptons mener cette bataille à l’échelle nationale, sur presque l’ensemble du territoire». Le nouveau coordinateur fait aussi remarquer que si, dans le passé, les FL ont pu être imposées à certains moments à la population chrétienne, aujourd’hui, tous ceux qui sont avec elles, le sont volontairement et de leur propre choix. M. Malek précise aussi que, pour l’instant, les FL n’ont pas d’alliés fixes, mais qu’elles choisiront leurs partenaires en fonction des spécificités de chaque localité. Pour lui, ce qui compte, c’est que cette bataille permettra aux Forces Libanaises de faire un «come back» officiel sur la scène libanaise. Même si, en principe, l’enjeu des élections municipales n’est pas politique. Reste à savoir pourquoi les autorités, qui avaient décrété il y a quatre ans la dissolution du parti des FL, observent cette «renaissance» avec une certaine bienveillance...
Le parti des Forces Libanaises a été dissous, qu’à cela ne tienne, c’est en tant que «courant» que la formation «ressuscitée» compte mener la bataille des municipales. Plus de quatre ans après leur mise au ban de la société et l’interdiction faite à leurs partisans de mener la moindre action politique, les Forces Libanaises veulent aujourd’hui prouver qu’elles...