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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Ultime appel de Moubarak et Gore au succès de la réunion (photo)

Le chef de l’Etat égyptien Hosni Moubarak et le vice-président américain Al Gore ont exhorté dimanche Israël et les Palestiniens à assurer le succès de la réunion de Londres car un échec entraînerait de «graves complications» pour la région. «Nous sommes absolument convaincus que le succès des discussions à Londres et à terme l’aboutissement des négociations sur les autres volets du processus de paix serviront énormément Israël, les Palestiniens et toute la région», a affirmé M. Gore lors d’une conférence de presse commune au Caire avec le président égyptien Hosni Moubarak. «Dans l’intérêt de la paix et de la stabilité de cette partie du monde, je souhaite franchement qu’ils réussissent, car dans le cas contraire j’ai bien peur que nous nous retrouvions devant de graves complications», a dit pour sa part le chef de l’Etat égyptien. Le vice-président américain a toutefois souligné que quelle que soit l’issue de la rencontre lundi entre le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et M. Arafat, «il restera encore un long chemin pour arriver au bout du processus du paix». «Il y a aussi les autres volets des négociations. Le président Moubarak et moi-même avons parlé de notre désir de voir les négociations sur le dossier syro-libanais reprendre rapidement. Un succès des pourparlers de Londres serait un formidable tremplin pour faire progresser le dossier syro-libanais» au point mort depuis février 1996, a ajouté M. Gore. Le vice-président américain a souligné que les négociateurs israéliens et palestiniens devaient saisir «cette opportunité stratégique extraordinaire». «Le terrain est propice à des progrès qui auront un impact sur l’avenir de toute la région», a déclaré M. Gore. Le président Moubarak a pour sa part exprimé «sa crainte de ce qui pourrait arriver» en cas de rejet du compromis américain au terme duquel Israël devrait se retirer de 13% de la Cisjordanie, soit bien moins que les 40% prévus dans l’accord israélo-palestinien signé à Washington en 1995. M. Arafat a accepté cette ultime proposition mais M. Netanyahu l’a refusée, en proposant uniquement 9%. Par ailleurs, M. Gore a justifié avec ardeur sa présence aux festivités marquant le jubilé de l’Etat d’Israël et souligné que ce déplacement n’était pas en contradiction avec les relations américano-arabes. «Il n’y a absolument aucune contradiction entre notre amitié avec Israël et notre sentiment profond que l’intérêt d’Israël et de nos autres amis dans la région est de mener à bien le processus de paix», a souligné M. Gore. L’Egypte et les Etats-Unis ont signé quatre accords bilatéraux sur l’entraide juridique, l’environnement, le soutien aux petites entreprises et l’éducation. Les Etats-Unis sont le premier partenaire commercial de l’Egypte. Les investissements américains en Egypte, hors pétrole, se montent à 2 milliards de dollars et Le Caire voudrait les voir atteindre 3 mds USD. L’Egypte souhaite aussi faire passer à 1 md USD en l’an 2000 ses exportations vers les Etats-Unis qui n’atteignent actuellement que 700 M USD. M. Gore a quitté Le Caire dimanche soir pour les Etats-Unis après avoir s’être rendu en Israël, en Arabie Séoudite et en Cisjordanie. Avant de rencontrer M. Moubarak, le vice-président avait eu à l’aube un dernier entretien inopiné avec M. Netanyahu. Il avait auparavant rencontré le numéro un palestinien Yasser Arafat.
Le chef de l’Etat égyptien Hosni Moubarak et le vice-président américain Al Gore ont exhorté dimanche Israël et les Palestiniens à assurer le succès de la réunion de Londres car un échec entraînerait de «graves complications» pour la région. «Nous sommes absolument convaincus que le succès des discussions à Londres et à terme l’aboutissement des négociations sur...