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Actualités - DISCOURS

Le président de l'Assemblée poursuit sa visite à Cuba Berry : retrait du sud et du Golan

«Actuellement Israël tente par tous les moyens de se retirer du Liban, liant ce retrait à de nombreuses conditions. C’est un stratagème dont il a éprouvé l’efficacité avec les Palestiniens qui ont accepté de faire cavalier seul. Le Liban refuse de suivre cette voie et a affirmé à maintes reprises que le retrait doit s’effectuer du Liban-Sud et du Golan, et réciproquement». Telle est en substance le discours politique que le président de la Chambre, M. Nabih Berry, actuellement en visite officielle à Cuba, a tenu lors de la réunion qu’il a eue avec certains des membres du bureau politique du Parti communiste cubain. Le président de la Chambre a évoqué aussi devant ses hôtes le redéploiement de l’ALS dans la région de Jezzine. «Si Israël tente malgré tout de se retirer, pareil retrait ne saurait se produire au détriment de l’honneur des peuples et de leur aspiration à vivre chez eux en toute dignité. Aujourd’hui, j’ai été informé que les Israéliens et l’ALS effectuent un redéploiement dans la région de Jezzine. Le Liban n’est en rien concerné par ces manœuvres, car la dignité des peuples ne se mesure pas à l’aune des retraits partiels que les ennemis consentent à leur accorder comme s’il s’agissait d’une charité. Un retrait doit être total et inconditionnel, autrement il n’a pas de raison d’être», a encore souligné M. Berry devant ses hôtes. Par ailleurs, M. Berry a eu avec le ministre des Affaires étrangères cubain un entretien axé notamment sur le volet commercial. Le président de la Chambre a défendu devant ses interlocuteurs deux dossiers : celui du tabac d’abord et la possibilité de créer au Liban une usine pour la fabrication de cigares, ensuite la possibilité d’un troc entre sucre cubain et produits libanais. «Nos échanges commerciaux totalisent 50 millions de dollars par an, chiffre qui ne reflète pas l’étroitesse des liens qui unissent nos deux pays et nos deux peuples» a affirmé M. Berry, avant d’ajouter : «Nous avons un tabac de très bonne qualité. Et ce sont les Américains qui nous l’achètent. À Cuba, vous avez une très grande expérience en la matière. L’idée d’une usine de cigares au Liban peut être envisagée». Le ministre cubain des AÉ, heureux d’entendre M. Berry plaider pour une intensification des échanges commerciaux, a commencé par évoquer «toutes les difficultés que connaît l’île du fait de l’embargo US». Il a fait valoir par ailleurs que l’idée d’un troc est difficile à mettre en application, car «la production cubaine de sucre a chuté de 8 millions de tonnes pour atteindre 3,2 millions de tonnes l’année dernière». Par contre, le ministre cubain s’est montré tout à fait réceptif à l’idée d’une usine de cigares au Liban.
«Actuellement Israël tente par tous les moyens de se retirer du Liban, liant ce retrait à de nombreuses conditions. C’est un stratagème dont il a éprouvé l’efficacité avec les Palestiniens qui ont accepté de faire cavalier seul. Le Liban refuse de suivre cette voie et a affirmé à maintes reprises que le retrait doit s’effectuer du Liban-Sud et du Golan, et...