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Actualités - CHRONOLOGIE

Clinton Consensus grandissant en faveur de la réprimande

Les sénateurs américains prennent un à un position dans le débat sur la destitution du président Bill Clinton avant l’ouverture prévisible début janvier du «procès du siècle», faisant apparaître un consensus grandissant en faveur d’un vote de réprimande, mais encore précoce en raison surtout de l’obstination du président à refuser à admettre le parjure. La plupart des sénateurs se trouvaient hors de Washington ce week-end pour les fêtes de Noël, mais certains œuvraient en coulisses ou à la télévision pour défendre l’idée de réprimander le président plutôt que d’endurer un long procès au Sénat. Ces derniers jours, plusieurs élus des deux camps, formant une alliance entre républicains modérés et démocrates, ont plaidé pour une réprimande. C’est aussi la solution prônée par deux anciens présidents, le démocrate Jimmy Carter et le républicain Gerald Ford, ainsi que par l’ancien sénateur et candidat à la présidence Bob Dole. L’élu de l’État de New York et Robert Byrd, un sénateur démocrate de Virginie, éminence grise au Sénat, ont d’ailleurs entamé la mise au point d’un texte susceptible d’être adopté par des élus républicains. Selon de nombreux élus, une réprimande suppose toutefois que le président reconnaisse qu’il a menti sous serment quand il a affirmé ne pas avoir eu de relations sexuelles avec Monica Lewinsky. Or, s’il a admis avoir entretenu une relation inconvenante avec la jeune femme, Bill Clinton a toujours nié s’être parjuré. Mais le vice-président Al Gore a répété que le président n’avait l’intention ni de démissionner ni d’avouer d’avoir menti. «Le président a dit qu’il n’avait pas menti sous serment», a déclaré M. Gore, dans un entretien avec la chaîne CNN qui devait être diffusé dimanche soir. Les avocats du président font valoir qu’admettre le parjure l’exposerait à des poursuites judiciaires lorsqu’il sera redevenu un simple citoyen. Bill Clinton s’est-lui-muré dans un silence total pendant les fêtes, trouvant refuge à la Maison-Blanche auprès d’amis et de sa famille.
Les sénateurs américains prennent un à un position dans le débat sur la destitution du président Bill Clinton avant l’ouverture prévisible début janvier du «procès du siècle», faisant apparaître un consensus grandissant en faveur d’un vote de réprimande, mais encore précoce en raison surtout de l’obstination du président à refuser à admettre le parjure. La...