Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Boueiz dénonce les erreurs du Cabinet Hariri

Dans une déclaration à la radio La Voix du Liban, l’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a affirmé que le gouvernement Hariri avait commis de nombreuses erreurs, alors que l’actuel Premier ministre Sélim Hoss demeure l’homme des institutions non celui des affaires. Commentant certaines rumeurs propagées par les milieux proches de M. Hariri et selon lesquelles le président Lahoud aurait été imposé par la Syrie avec une bénédiction américaine, M. Boueiz a déclaré que la Syrie avait toujours eu son mot à dire dans la politique libanaise et que la «question qui se pose est plutôt celle de savoir si la Syrie a imposé le président Lahoud aux Libanais, ou si elle n’a fait qu’entériner leur choix». Sur la sortie de M. Hariri de la scène politique et sur l’avenir des relations libano-françaises et libano-européennes, M. Boueiz a indiqué que «les relations personnelles existant entre le président Chirac et M. Hariri avaient pris le pas sur les relations entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays. Mais la France, dès la désignation du nouveau Cabinet, devait s’empresser de confirmer le maintien de sa collaboration avec le Liban en dépêchant son ambassadeur auprès de M. Hoss, le jour même de la désignation de ce dernier». Prié de donner son opinion sur l’actuel gouvernement, M. Boueiz a déclaré être «convaincu des erreurs commises par M. Rafic Hariri dans le choix de ses options et de son programme. Le gouvernement de M. Hoss jouit de la crédibilité nécessaire à la réalisation de sa mission». M. Boueiz a évoqué en outre le «lourd héritage» du régime précédent et souligné l’impact positif de la présence d’un nouveau président de la République et d’un nouveau Premier ministre. Il a rappelé les espoirs des Libanais, lors de la formation du premier gouvernement Hariri, de le voir mettre en place des institutions efficaces. Mais M. Hariri «a pu, par le truchement de l’information, camoufler de nombreuses erreurs», a-t-il conclu.
Dans une déclaration à la radio La Voix du Liban, l’ancien ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a affirmé que le gouvernement Hariri avait commis de nombreuses erreurs, alors que l’actuel Premier ministre Sélim Hoss demeure l’homme des institutions non celui des affaires. Commentant certaines rumeurs propagées par les milieux proches de M. Hariri et selon...