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Actualités - CHRONOLOGIE

Deux livres-conseils de Joumblatt à Hoss (photo)

En quittant la tribune et avant de regagner son siège, M. Walid Joumblatt offre au chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, deux livres dont l’auteur n’est autre que Kamal Joumblatt. «J’ai jugé bon de vous les offrir parce que le premier porte sur l’austérité et le deuxième sur les formules de politesse qui aideront vos ministres». Le premier ouvrage, a-t-on appris par la suite, prodigue des conseils pour une alimentation végétarienne saine et le deuxième traite des rapports entre les gens et des formes de politesse qui doivent être respectées. Les ministres Michel Murr et Georges Corm ont ensuite demandé à voir les deux ouvrages. – Durant l’intervention de M. Talal Merhebi, les ministres Mohamed Youssef Beydoun, Issam Naaman et Michel Murr bavardent. M. Merhebi les interrompt sèchement: «MM. les ministres, veuillez écoutez. Ce que je dis ne figure pas dans votre déclaration». – M. Merhebi n’entend pas M. Mohamed Abdel-Hamid Beydoun lui demander une estimation des bénéfices des sociétés de téléphonie mobile. «Donnez-lui un téléphone et il entendra», intervient le chef du Législatif, hilare. – M. Gebrane Tok constate que quatre pages de la déclaration ministérielle sont réservées aux objectifs nationaux «sur lesquels les Libanais s’accordent». «Mais Hariri nous les a fait tous oublier», taquine M. Mohamed Abdel-Hamid Beydoun. – Le chef du Parlement interrompt M. Zaher Khatib qui remerciait le ministre des P. et T. d’avoir «poli» le texte de la déclaration. «Est-ce-que cela signifie qu’il n’est pas poli lui-même», plaisante-t-il. – Lorsque M. Mohamed Abdel-Hamid Beydoun, député du Liban-Sud, demande à M. Tok de hausser la voix, c’est le chef du Législatif qui réagit. L’air malicieux, il lui dit : «Avoue que c’est parce qu’il est du Nord que tu ne l’entends pas». Un peu plus tard, les députés protestent parce qu’ils ne parviennent pas à entendre M. Wadih Akl. «Vous entendiez pourtant bien quand le président Hariri était là», commente M. Berry avant de s’esclaffer. – M. Jamil Chammas est le seul à applaudir frénétiquement lorsque son collègue Jacques Tchoukhadarian note que la communauté arménienne est sous-représentée. M. Berry l’interpelle, surpris : «Qu’est-ce qui vous prend?». – En début d’après-midi, l’Hémicycle était presque vide. Le quorum faisait défaut, mais la séance s’est quand même poursuivie. M. Zaher Khatib achève son intervention et le président du Législatif appelle M. Abdel-Rahim Mrad qui ne se trouve pas dans le salle. Il appellera successivement les députés Nassib Lahoud, Ismaïl Succarieh, Misbah el-Ahdab, Fayez Ghosn et Saleh Kheir qui étaient tous partis. En désespoir de cause, il demande à M. Pierre Daccache de prononcer son allocution, mais le député n’avait pas le texte sur lui. – M. Nicolas Fattouche relève une contradiction dans le texte de la déclaration et c’est M. Berry qui répond : «Il ne faut pas leur en vouloir. Ils sont encore novices». – M. Fattouche exprime le souhait que le gouvernement élabore une nouvelle loi électorale avant les prochaines Législatives. «Vous ne vous attendez quand même pas à ce qu’il la prépare après le scrutin», plaisante M. Berry.
En quittant la tribune et avant de regagner son siège, M. Walid Joumblatt offre au chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, deux livres dont l’auteur n’est autre que Kamal Joumblatt. «J’ai jugé bon de vous les offrir parce que le premier porte sur l’austérité et le deuxième sur les formules de politesse qui aideront vos ministres». Le premier ouvrage, a-t-on appris par la...