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Actualités - ANALYSE

Le nouveau Cabinet inspire confiance

Des déclarations faites par MM. Inder Sud et Georges Corm, il ressort une nette confiance accordée au nouveau gouvernement par les experts de la Banque mondiale et une idée commune de développer des moyens dans des domaines comme l’éducation et la santé; la poursuite de la réhabilitation des infrastructures reste bien entendu parmi les priorités, pourvu que ces dernières soient productives. Comme l’on pouvait le supposer, dans un climat de transfert des portefeuilles ministériels, il était difficile pour les deux hommes d’annoncer d’ores et déjà des plans directeurs nouveaux dans l’assistance financière et technique de la BM au profit du Liban. Là encore, le souci de continuité a présidé mais l’essentiel des dernières rencontres entre les responsables de l’État libanais et M. Inder Sud tient dans l’affirmation du soutien de l’Institution internationale à la reconstruction du Liban et visiblement dans la reconnaissance du professionnalisme des ministres de la nouvelle équipe, notamment au niveau des finances et de l’économie. En effet, les experts de la Banque mondiale sont avant tout de hauts fonctionnaires pragmatiques dont la marge de manœuvre avec les États est en fonction de fiabilité des gouvernants quant à la gestion des affaires publiques. De cela uniquement dépend le décaissement, lui aussi plus ou moins élastique, des financements accordés par la BM pour les différents projets. S’agissant du Liban, il faut rappeler que déjà sept programmes de soutien ont été mis en place dans les domaines telles l’agriculture, l’électricité et les réformes d’un certain nombre d’infrastructures. Plusieurs projets attendent de nouveaux financements, d’autres verront le jour en coopération avec la banque des États, mais deux facteurs seront déterminants pour la bonne fin des crédits. Le premier tient dans l’aspect productif des projets, son aspect développement humain et la capacité des responsables de le bien gérer; le deuxième facteur étant clairement lié à l’avances de processus de paix dans la région et donc certainement au niveau de bonne volonté du gouvernement libanais quant à faire aboutir rapidement les négociations dans ce sens avec l’ensemble des interlocuteurs de la région. Reste à savoir si le Liban a réellement une influence quelconque dans ce domaine. Pour autant, le Liban a besoin de se développer, de préférence avec les moyens financiers et techniques de la BM. C’est pourquoi, dans l’attente de jours plus favorables à l’investissement, les spécialistes de Washington ont proposé, ces derniers jours, une assistance accrue en faveur du gouvernement libanais dans les domaines de la gestion de la dette publique, la réduction du déficit et la réforme des administrations. Les «grands argentiers» ont enfin appelé à plus de transparence dans la gestion de l’État, afin de remédier aux phénomènes de corruptions; domaine pour lequel M. Sud s’est d’ailleurs refusé de porter un jugement particulier à l’endroit du Liban. L’essentiel de sa visite se bornant à un bilan positif des rapports avec les responsables actuels libanais et un consensus, semble-t-il, à propos du financement de programmes touchant à l’éducation et au social.
Des déclarations faites par MM. Inder Sud et Georges Corm, il ressort une nette confiance accordée au nouveau gouvernement par les experts de la Banque mondiale et une idée commune de développer des moyens dans des domaines comme l’éducation et la santé; la poursuite de la réhabilitation des infrastructures reste bien entendu parmi les priorités, pourvu que ces dernières...