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Actualités - INTERVIEWS

Chalak : Hariri a bloqué l'action du conseil de la fonction publique

Dans une interview accordée à la LBCI, le ministre de la Réforme administrative M. Hassan Chalak a accusé l’ancien président du Conseil M. Rafic Hariri d’avoir «bloqué l’action du Conseil de la fonction publique tout au long de sa présence à la tête du gouvernement». M. Chalak a expliqué que «c’est le président du Conseil lui-même qui m’ interdisait de me présenter devant les différentes commissions parlementaires ainsi que devant le Conseil des ministres lui-même pour défendre le point de vue du Conseil de la fonction publique dans ses différends avec les ministres». «Si vraiment je suis timoré et incapable de défendre mes dossiers, comme M. Hariri m’accuse d’être, il n’avait pas à recourir à toutes les interdictions qui ont fait beaucoup de tort aux Libanais, il avait surtout à autoriser la publication de nos rapports annuels dans le journal officiel, ils sont accablants pour la gestion haririenne. S’il n’a pas voulu que ça se fasse, c’est que ces rapports contenaient des informations qui ne lui convenaient pas et que nous avions eu le courage de publier», a précisé M. Chalak. Interrogé sur sa conception de la réforme administrative, M. Chalak a expliqué que «réformer ne veut en aucune façon dire uniquement licencier». «Le licenciement des fonctionnaires est une politique qui a échoué au Liban depuis la première tentative en 1929 sous la présidence de Charles Debbas. Certains des fonctionnaires renvoyés dans les années 60 ont réussi à devenir députés et ministres. L’un d’eux a même failli devenir Premier ministre. C’est vous dire que cette politique est à éviter. Réformer une administration c’est essentiellement la former, la préparer et éventuellement la sanctionner», a conclu M. Chalak.
Dans une interview accordée à la LBCI, le ministre de la Réforme administrative M. Hassan Chalak a accusé l’ancien président du Conseil M. Rafic Hariri d’avoir «bloqué l’action du Conseil de la fonction publique tout au long de sa présence à la tête du gouvernement». M. Chalak a expliqué que «c’est le président du Conseil lui-même qui m’ interdisait de me...