Journée des libertés à l'Ordre des avocats

L’Ordre des avocats a célébré hier la «Journée des libertés et des droits de l’homme» en présence des ambassadeurs de plusieurs pays, de représentants des Nations unies, de l’ancien bâtonnier Chakib Cortbaoui, des membres du conseil de l’Ordre et de nombreux avocats. Le bâtonnier Antoine Klimos n’a pu participer à la cérémonie, se trouvant aux États-Unis où il participe aux réunions de l’Ordre central des avocats américains. Dans une courte allocution, Me Nabil Tawilé, membre du conseil de l’Ordre, a souhaité la bienvenue aux participants et mis en relief le rôle joué par l’Ordre, depuis sa fondation, au service de la défense des droits de l’homme. Le secrétaire général du conseil de l’Ordre, Farouk Yaghi, devait ensuite prendre la parole pour tracer un bref historique de la Charte des droits de l’homme et affirmer que «le destin de l’Ordre des avocats était de s’ériger en défenseur des libertés publiques, des droits de l’homme et de l’État de la justice et des institutions. L’Ordre continuera d’adopter cette position pour que le Liban demeure à jamais la patrie de l’homme, celle des libertés assurées et des institutions actives et interactives. Ces institutions qui feront du Liban le pays de la civilisation et la fenêtre de l’Orient arabe sur les civilisations de l’Occident, de ses sciences et de ses arts» a-t-il conclu. Me Yaghi devait ensuite parler des réalisations de l’Ordre sur le plan de la défense des droits de l’homme, telles que «l’Institut des droits de l’homme qui relève de l’Ordre, la commission des libertés publiques et des droits de l’homme qui joue un rôle effectif dans l’observation des évenements et qui a participé à la libération de plusieurs Libanais détenus en Israël, dont Souha Béchara, ainsi que la publication de tous les pactes, résolutions et accords internationaux relatifs à la défense des droits de l’homme et de ses libertés fondamentales». Il devait, en conclusion, appeler le Parlement libanais à voter l’abolition de la peine de mort, «conformément à la recommandation qui lui avait été adressée par la commission des droits de l’homme des Nations unies en date du 3 avril 1987». Le président de la commission de défense des libertés publiques Abdel-Salam Cheaïb devait ensuite prendre la parole pour détailler les réalisations de l’Ordre des avocats dans ce domaine, suivi de Nada Adhami et de Ghassan Moukheïber, qui a parlé de la défense des droits de l’homme en général et au Liban en particulier. Enfin, Me Najib Freïha devait donner lecture du message du secrétaire général des Nations unies à cette occasion.