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Actualités - ANALYSE

Passation de pouvoirs - Dialogue de paix et permutations diplomatiques Hoss hérite de dossiers épineux et complexes

C’est ce matin à 9h qu’aura lieu la cérémonie de passation de pouvoirs entre le ministre sortant des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, et son successeur qui n’est autre que le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss. M. Hoss, rappelle-t-on, cumule les postes de président du Conseil et de chef de la diplomatie. De son prédécesseur, il hérite une série de dossiers épineux et complexes. Citons principalement les négociations de paix avec Israël, la poursuite, depuis 20 ans, de l’occupation israélienne d’une partie du Liban-sud et de la Békaa-Ouest et, sur un plan strictement interne, les permutations diplomatiques au niveau des postes de première, de deuxième et de troisième catégories. Celles-ci sont gelées depuis quatre ans pour les fonctionnaires de première et de deuxième catégories et depuis quelques mois, pour le troisième groupe. Si la solution des deux premiers problèmes est en définitive liée à une série de considérations d’ordre régional et international, le règlement du dossier des permutations dépend d’une décision politique qui ne devrait pas être difficile à prendre, du moment que la règle du partage des parts a disparu avec l’avènement du mandat Lahoud. De sources diplomatiques, on insiste sur l’urgence d’un nouveau train de nominations, indispensable pour combler les nombreuses vacances au niveau des missions diplomatiques libanaises à l’étranger. De mêmes sources, on estime ces vacances à 68, 57 % des postes diplomatiques. Le tableau qui se dessine actuellement est le suivant : dix-huit chancelleries libanaises sont sans ambassadeur. Seize ambassadeurs doivent revenir à l’administration centrale dont un qui a pris sa retraite. Quatorze ambassadeurs doivent être nommés à l’étranger : douze de l’administration centrale et deux à l’étranger. Onze conseillers doivent être nommés à titre d’ambassadeurs du Liban à l’étranger. Dix-neuf secrétaires doivent aussi être nommés à l’étranger. Toujours sur le plan administratif, le chef de la diplomatie doit aussi veiller sur l’achèvement des travaux de construction du nouveau siège du ministère des Affaires étrangères, à Baabda, du moment que les fonds nécessaires à la poursuite des travaux d’édification ont été assurés. Il y a lieu de rappeler que le ministre sortant a, à maintes reprises, reconnu qu’il n’a pas réussi à clore ces deux dossiers. Pour finir, rappelons que c’est la deuxième fois que le président Hoss détient le portefeuille des Affaires étrangères. M. Hoss a occupé en 1988 le poste de chef de la diplomatie. Mais il ne s’est jamais rendu au palais Bustros en raison des problèmes de sécurité qui prévalaient à l’époque.
C’est ce matin à 9h qu’aura lieu la cérémonie de passation de pouvoirs entre le ministre sortant des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, et son successeur qui n’est autre que le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss. M. Hoss, rappelle-t-on, cumule les postes de président du Conseil et de chef de la diplomatie. De son prédécesseur, il hérite une série de dossiers...