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Actualités - CHRONOLOGIE

Réception écourtée au palais de Baabda (photos)

À la suite du défilé militaire, une réception a été organisée au palais de Baabda à l’occasion de la fête de l’Indépendance. Pour la première fois, deux présidents de la République, M. Élias Hraoui et le général Émile Lahoud, recevaient côte à côte les vœux des invités. Le premier ministre Rafic Hariri et le chef du parlement Nabih Berry se tenaient à leurs côtés. Exceptionnellement, la réception a été plus courte que d’habitude cette année en raison de la convalescence de M. Hraoui. La cérémonie s’est donc limitée aux anciens chefs d’État, du gouvernement et du parlement, aux ministres, aux députés et au corps diplomatique. En ont été exclus tous les représentants de la société civile. Avant le défilé des personnalités, MM. Hraoui et Lahoud ont eu un entretien en tête à tête, suivi d’une réunion avec MM. Hariri et Berry. Première personnalité arrivée à Baabda, l’ancien président de la République Charles Hélou s’est assis sur une chaise près des quatre hauts dirigeants de l’État et a reçu les vœux de nombreux invités. Après le défilé, MM. Hraoui et Lahoud ont coupé ensemble un gâteau aux couleurs nationales. Les vœux de chefs d’États étrangers Par ailleurs, M. Hraoui a reçu des messages de vœux de plusieurs chefs d’États étrangers, notamment du président américain. Dans son texte, outre les formules d’usage, M. Clinton affirme que les États-Unis «continueront d’encourager le gouvernement libanais dans son objectif de démocratie, de développement des institutions et de progrès économique». Le président américain réitère d’autre part le soutien de son administration à l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban et félicite M. Hraoui pour «les progrès réels réalisés au cours des neuf années» de son mandat. «Je vous rassure sur le fait que les États-Unis aideront le Liban et soutiendront son orientation positive que vous avez vous-même dessinée», ajoute M. Clinton, réaffirmant enfin son attachement à une paix «juste et globale» au Proche-Orient. Pour sa part, le président russe Boris Eltsine estime dans sa lettre à M. Hraoui que le peuple libanais a «réussi à venir à bout des crises profondes qu’il a dû affronter» et se dit «confiant en la capacité du Liban à accomplir de nouvelles réalisations, notamment sur le plan de la consolidation de sa souveraineté nationale et celui de la réunification de son territoire dans l’esprit des accords de Madrid et de la résolution 425 du Conseil de sécurité» de l’Onu. «Pour cela, votre pays peut compter sur un appui ferme de la Russie», conclut M. Eltsine. Le président français Jacques Chirac, tout comme M. Clinton, axe son message sur le mandat qui s’achève et rend hommage à «l’œuvre accomplie» sous le régime de M. Hraoui, qu’il appelle «cher ami». Rappelant les circonstances «dramatiques» dans lesquelles M. Hraoui a accédé à la présidence en 1989, M. Chirac affirme qu’«aujourd’hui, la réconciliation nationale et la démocratie sont consolidées» et que le Liban «a retrouvé sa place sur la scène régionale et internationale». Le président français se félicite enfin de «l’essor sans précédent» que les relations entre la France et le Liban ont connu ces dernières années. De son côté, le chef de l’État syrien Hafez el-Assad rappelle que le mandat Hraoui a été «caractérisé par de nombreuses réalisations et par des décisions courageuses». «Nous nous souviendrons toujours avec gratitude et avec fierté de vos positions nationales, et notamment du fait que le traité de fraternité, de coopération et de coordination entre nos deux pays frères porte votre signature», écrit le président syrien.
À la suite du défilé militaire, une réception a été organisée au palais de Baabda à l’occasion de la fête de l’Indépendance. Pour la première fois, deux présidents de la République, M. Élias Hraoui et le général Émile Lahoud, recevaient côte à côte les vœux des invités. Le premier ministre Rafic Hariri et le chef du parlement Nabih Berry se tenaient à leurs...