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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Séance de clôture de l'assemblée générale de l'AUPELF-UREF

L’AUPELF-UREF a clôturé dans l’après-midi d’hier les travaux de sa XIIe assemblée générale, à l’UNESCO. Séance officielle, qui s’est tenue en présence de plusieurs responsables libanais, notamment MM. Farès Boueiz, ministre des Affaires étrangères, et Faouzi Hobeiche, ministre de la Culture et de l’Enseignement supérieur. Avant d’achever ses travaux, l’association a élu un nouveau président: M. Arthur Bodson, recteur honoraire de l’Université de Liège. Au cours de la cérémonie de clôture, le président sortant de l’AUPELF-UREF, M. Michel Gervais, le président élu de l’association, M. Arthur Bodson, ainsi que des responsables politiques du monde francophone ont pris la parole, notamment MM. Sritthirath Soubanh, vice-ministre des Affaires étrangères de la République socialiste du Laos, Mofeed Shihab, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la République d’Egypte, Luc Rukingama, ministre des Relations extérieures et de la Coopération de la République du Burundi, et le ministre libanais des Affaires étrangères. M. Soubanh a félicité «le gouvernement libanais qui commence à reconstruire un pays détruit par la guerre». Il s’est déclaré fier de «participer à cette assemblée qui est la dernière de cette fin de siècle et qui est l’unique rassemblement de force de la francophonie académique». M. Shihab a pour sa part déclaré, en substance, que «le choix de Beyrouth pour cette XIIe assemblée est une preuve d’un renforcement du dialogue euro-méditerranéen». Soulignant qu’un «changement (vers la globalisation) s’opère actuellement au niveau de la politique mondiale», il a noté qu’il «faut certes reconnaître les avantages d’une telle tendance mais aussi la menace qui pèse sur la diversité culturelle de l’humanité». Et de poursuivre que «la Francophonie est la seule organisation internationale où la pluralité est préservée». Il a ajouté que son pays tient «à jouer un rôle majeur dans la coopération Nord-Sud ou Sud-Sud, notamment sur le plan du rapprochement entre le Maghreb et le Machreck arabes». Quant à M. Rukingama, il a précisé (en substance) que «l’AUPELF-UREF a décidé d’ouvrir un bureau régional pour l’Afrique des Grands Lacs. Il sera établi à Bujumbura (capitale du Burundi). Cet accord de principe, qui a déjà été confirmé en mars dernier au Rwanda et au Burundi, sera signé à Beyrouth». Il a présenté la situation de son pays qui a «connu la guerre fratricide» et «qui fait face à des sanctions décrétées par les pays frontaliers». Il a, en conclusion, «lancé un appel à la communauté internationale pour que l’isolement diplomatique qu’affronte le Burundi cesse immédiatement». L’intervention de Boueiz M. Boueiz a souligné (en substance) que «les Libanais ont véhiculé la langue française à travers leur présence au Liban et dans le monde. Ils ont exporté la francophonie sous plusieurs formes, notamment le théâtre, la littérature, la presse, les médias et l’édition», poursuivant que «la langue française porte des concepts d’égalité, de fraternité et de liberté». Le ministre des Affaires étrangères a noté qu’au siècle présent, «siècle de mixage des ethnies, on assiste à la levée des barrières entre les continents». Une situation qui provoque parfois «des réactions de défense, de protection, voire d’intégrisme social et religieux. Un lien de rassemblement, définissant un dénominateur commun pouvant protéger la particularité, s’impose». Il a fait appel à la solidarité de la communauté francophone pour appuyer le «Liban dans sa lutte pour la libération de ses territoires occupés et pour l’application de la 425». «Cette résolution est un élément vital de la lutte libanaise», a-t-il dit. Les résultats du vote du nouveau conseil d’administration de l’AUPELF-UREF ont ensuite été communiqués. M. Gervais, président sortant, a prononcé son discours. Il a félicité les nouveaux membres du conseil d’administration soulignant (en substance) qu’«Arthur Bodson a accompagné l’AUPELF-UREF depuis des années». Il a exprimé «sa foi dans l’avenir de l’organisation». Il a remercié «les responsables politiques libanais qui ont soutenu les travaux de la XIIe assemblée générale de l’AUPELF-UREF ainsi que toutes les universités libanaises pour leur accueil généreux». C’est M. Bodson qui a ensuite pris la parole. Il a invité le ministre des Affaires extérieures et de la Coopération du Burundi à le rejoindre pour signer l’accord de siège. Le nouveau président a noté que «ce siège régional pour l’Afrique des Grands Lacs porte à 16 le nombre des sièges régionaux de l’AUPELF-UREF». Evoquant son nouveau poste, il a précisé que «les responsabilités du président ne sont pas aisées» et que «succéder à Michel Gervais n’est pas une tâche facile». «Il faut reconnaître, a-t-il dit, que le climat de nos réunions, au cours des quatre dernières années, a toujours été marqué par le respect mutuel, l’amitié et la fraternité universitaire». Michel Gervais a eu droit à une ovation debout. Le nouveau président a déclaré que «la XIIe assemblée générale de l’AUPELF-UREF était une grande fête de la francophonie avec deux événements marquants: le colloque et le forum». Il a également remercié «les responsables libanais et les universités libanaises pour leur accueil» affirmant sa volonté «d’aider les universités sœurs du Liban». La XIIIe assemblée générale de l’AUPELF-UREF se tiendra au Québec, en 2002.
L’AUPELF-UREF a clôturé dans l’après-midi d’hier les travaux de sa XIIe assemblée générale, à l’UNESCO. Séance officielle, qui s’est tenue en présence de plusieurs responsables libanais, notamment MM. Farès Boueiz, ministre des Affaires étrangères, et Faouzi Hobeiche, ministre de la Culture et de l’Enseignement supérieur. Avant d’achever ses travaux,...