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Actualités - CHRONOLOGIE

Polémique autour du livre "Les mains noires" Sabeh répond à Wakim : "des mensonges en série"

Dans un mémorandum adressé au président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry, et assorti, en annexe, de six documents – preuves, le ministre de l’Information, M. Bassem Sabeh, a catégoriquement démenti les accusations proférées à son encontre par le député Najah Wakim dans son livre «Le mains noires» qui vient de paraître. «M. Wakim, a souligné M. Sabeh, a tenté de porter atteinte à ma dignité et à ma crédibilité personnelles en proférant une série de mensonges et en affirmant notamment que lorsque Sabeh a pris en charge le ministère de l’Information, une société américaine s’est vu adjuger les travaux de modernisation de Radio Liban pour un montant de 32 millions de dollars soit le double du coût réel des travaux et ce, dans le cadre d’un contrat de gré à gré, c’est-à-dire d’un accord entre le ministre Sabeh et son chef permanent Hariri conclu pour le compte du Trésor et du peuple». Et de poursuivre : «Profondément blessé par ce qui précède et soucieux de faire preuve de sagesse et d’user des moyens démocratiques et civilisés pour protéger ma dignité, j’ai décidé de m’adresser à vous et de vous remettre ce mémorandum qui raconte dans le détail l’histoire vraie du projet de modernisation de Radio Liban» . M. Sabeh reprend ensuite les détails de l’histoire qui commence, raconte-t-il, lorsque «le ministère de l’Information soumet, le 3 avril 1996, au Conseil des ministres un projet de création de stations émettrices sur ondes moyennes, courtes et FM à Hamate, à Beyrouth, au Barouk, dans la Békaa et à Eito». «Conformément aux lois, le ministère entreprend des contacts avec les compagnies internationales spécialisées qui présentent à leur tour des offres qui sont ensuite dépouillées selon les normes», ajoute M. Sabeh qui explique ensuite les raisons pour lesquelles l’adjudication est remportée par la société américaine Continental Electronics Corporation pour un montant initial de 33 187 446 $ «qui se trouve ensuite révisé à la baisse de 2,5 millions de dollars suite aux négociations entreprises par le ministère des Finances». «Lorsque je prends en charge mes fonctions au ministère, début décembre 97, je procède à une réévaluation du projet dont je demande, pour ce faire, le gel temporaire de l’exécution», poursuit M. Sabeh. «Nous entreprenons alors une série de négociations parvenant à baisser le coût du projet jusqu’à 26 millions de dollars dans un premier temps», affirme encore le ministre de l’Information qui explique ensuite la teneur des négociations entreprises et qui ont abouti à «un accord sur l’exécution de la première partie des travaux – initialement évaluée à 12 millions de dollars – pour un coût de 7 985 000 $ seulement». Il précise enfin avoir obtenu le 14 novembre 1997 le feu vert du Conseil des ministres. M. Sabeh conclut en soulignant que «le chiffre de 32 millions de dollars avancé par M. Wakim est donc le fait de sa seule imagination». Il se déclare «prêt à saisir le parquet financier de cette affaire» et à se désister de son immunité parlementaire «à condition que M. Wakim en fasse autant».
Dans un mémorandum adressé au président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry, et assorti, en annexe, de six documents – preuves, le ministre de l’Information, M. Bassem Sabeh, a catégoriquement démenti les accusations proférées à son encontre par le député Najah Wakim dans son livre «Le mains noires» qui vient de paraître. «M. Wakim, a souligné M. Sabeh, a...