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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Mitchell : le seul substitut à la paix est la mort (photo)

«Le président US, Bill Clinton, et l’Administration américaine qui se sont félicités de l’élection du général Émile Lahoud à la présidence de la République libanaise attendent maintenant de le recevoir à Washington prochainement». C’est ce qu’a affirmé l’ancien sénateur du Maine, M. George Mitchell, qui a pris la parole il y a deux jours dans le cadre du cycle annuel de conférences organisées à la Tuft University, de Redford (non loin de Boston) par M. Issam Farès, député du Liban-Nord. M. Mitchell a entamé son intervention par un hommage à M. Farès, «devenu une véritable école, étant donné sa réussite dans le domaine public et son attachement aux principes de paix et de démocratie». Connu pour avoir été l’un des principaux artisans de la paix en Irlande du Nord, M. Mitchell a émis le souhait «que le Liban et le Moyen-Orient connaissent la même paix que l’Irlande». «Le seul substitut à la paix est la mort», a-t-il ajouté, avant d’évoquer les principales étapes de la conclusion de l’accord entre catholiques et protestants. Évoquant le processus de paix au Proche-Orient, M. Mitchell a estimé que son aboutissement requiert «une véritable volonté des leaders concernés, le rejet de la logique de la violence et de la force et le recours à la raison, à la justice et au dialogue courageux». Il a par ailleurs mis l’accent sur «la nécessité d’un engagement des USA à poursuivre le processus de paix» et a exprimé sa «confiance dans la possibilité de la conclusion d’une paix juste, globale et permanente dans la région où toutes les parties aspirent à une telle paix». «Il faut toutefois garder la tête froide et mener des négociations saines basées sur le droit et les concessions mutuelles», a-t-il encore dit. Expérience profitable M. Mitchell avait été précédé à la tribune par M. Issam Farès qui a prononcé une courte allocution dans laquelle il a présenté son hôte «à moitié libanais, à moitié irlandais et américain dans sa totalité». M. Farès a estimé que «le problème essentiel du monde d’aujourd’hui réside dans les conflits ethniques, religieux et idéologiques et le défi consiste à assurer la coexistence et la stabilité entre ceux qui sont différents les uns des autres». «Deux problèmes majeurs ont préoccupé le monde au cours des dernières décennies : le problème irlandais et le problème libanais. L’Histoire reconnaîtra ce que le sénateur Mitchell a fait pour l’Irlande où il a réussi l’impossible et il est certain que son expérience dans cette région du monde sera utile pour le Liban et pour le processus de paix au Moyen-Orient», a-t-il conclu.
«Le président US, Bill Clinton, et l’Administration américaine qui se sont félicités de l’élection du général Émile Lahoud à la présidence de la République libanaise attendent maintenant de le recevoir à Washington prochainement». C’est ce qu’a affirmé l’ancien sénateur du Maine, M. George Mitchell, qui a pris la parole il y a deux jours dans le cadre du cycle...