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Actualités - CHRONOLOGIE

Enquête - Le pétrolier sous garde judiciaire Incendie du Giovanna : l'hypothèse d'un sabotage n'est pas exclue

L’incendie du pétrolier maltais Giovanna, dimanche à l’aube dans le port de Beyrouth, était-il provoqué? L’hypothèse n’est pas exclue par les enquêteurs qui, sur instruction de l’avocat général près la cour d’appel de Beyrouth Abdallah Bitar, et en collaboration avec des experts militaires, se penchent sur l’affaire. Pour sa part, le ministre de l’Environnement, M. Akram Chehayeb, a pris l’initiative de prélever des échantillons des eaux du port, au voisinage du pétrolier calciné. Par la même occasion, les hommes-grenouilles qui ont recueilli les échantillons ont effectué des prélèvements du fond marin, à l’endroit où la nappe d’essence qui s’était répandue du tanker avait brûlé. Ils ont pu constater qu’une couche de résidus noirs de quinze centimètres d’épaisseur recouvre ce fond, sur une étendue non négligeable. Les prélèvements ont été envoyés pour analyse au laboratoire du Centre national pour les sciences maritimes. Les résultats des analyses seront connus aujourd’hui. De son côté le directeur général du ministère de l’Industrie, M. Nicolas Nasr, a souligné que le pétrolier a été placé sous garde judiciaire, et qu’il est interdit à quiconque d’y monter sans autorisation. Le ministère, a-t-il ajouté, a désigné trois compagnies d’expertise, afin d’analyser les quantités de carburant toujours présentes, et leur conformité aux normes exigées par le Liban. On rappelle que le pétrolier Giovanna transportait 26 000 tonnes d’essence, pour le compte de deux compagnies locales de distribution. Une fuite d’essence dans la salle des machines serait à l’origine du sinistre. Fort heureusement, la cargaison de carburant elle-même n’a pas pris feu. C’est sur des barges de débarquement de l’armée que les camions-pompes ont pu s’approcher du navire et venir à bout du sinistre.
L’incendie du pétrolier maltais Giovanna, dimanche à l’aube dans le port de Beyrouth, était-il provoqué? L’hypothèse n’est pas exclue par les enquêteurs qui, sur instruction de l’avocat général près la cour d’appel de Beyrouth Abdallah Bitar, et en collaboration avec des experts militaires, se penchent sur l’affaire. Pour sa part, le ministre de...