Le Parlement a voté hier la nouvelle échelle des traitements des fonctionnaires au deuxième jour d’une réunion placée sous le signe du compromis : un compromis qui trouve sa justification dans la volonté commune de l’Exécutif et du Législatif d’éviter de léguer au nouveau régime des dossiers qui constituent en définitive de véritables bombes à retardement. Les deux autorités exécutive et législative s’efforcent pour l’heure de déblayer le chemin devant le président élu, le général Émile Lahoud, afin qu’il prenne les rênes du pouvoir dans les meilleures conditions possible, étant donné les espoirs fondés sur son mandat. C’est dans ce cadre qu’il faut peut-être situer la décision du gouvernement de ne plus engager de nouvelles dépenses. C’est ce qu’on a appris hier soir de sources proches de M. Hariri. Selon ces sources, à partir d’aujourd’hui, le gouvernement ne prendra plus de décisions qui pourraient entraîner de nouvelles dépenses et se contentera d’expédier les affaires courantes.
Le Parlement a voté hier la nouvelle échelle des traitements des fonctionnaires au deuxième jour d’une réunion placée sous le signe du compromis : un compromis qui trouve sa justification dans la volonté commune de l’Exécutif et du Législatif d’éviter de léguer au nouveau régime des dossiers qui constituent en définitive de véritables bombes à retardement. Les deux...
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