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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

L'UDC souligne les dangers de l'abolition du confessionnalisme

L’Union démocrate chrétienne (UDC) présidée par Me Georges Jabre a publié hier un communiqué soulignant que l’initiative de certains pôles du pouvoir de mettre sur le tapis des dossiers aussi sensibles que le mariage civil ou l’abolition du confessionnalisme est particulièrement maladroite dans la mesure où elle met en relief l’image d’un Liban déchiré par les dissensions internes et «incapable de se gouverner, à un moment où il devrait assumer ses responsabilités dans la perspective de l’application de la résolution 425» du Conseil de Sécurité. «Aujourd’hui plus que jamais, ajoute l’UDC dans ce cadre, l’Etat et le peuple libanais doivent faire preuve de cohésion nationale et doivent prouver qu’ils peuvent assumer leurs responsabilités en vue de préserver leur souveraineté, leur indépendance et leur liberté». L’UDC a d’autre part souligné qu’à la lumière des vives réactions provoquées par le projet de mariage civil, il est devenu nécessaire de clore ce dossier «afin de préserver la coexistence» islamo-chrétienne. Après avoir rejeté tout lien entre le mariage civil et l’abolition du confessionnalisme politique, l’UDC a mis en garde contre les dangers qu’une éventuelle abolition du confessionnalisme ferait peser sur l’entité libanaise. «Toute tentative d’abolir le confessionnalisme politique, poursuit le communiqué, serait un coup fatal pour le Liban car elle ne manquerait pas de saper les fondements du consensus national, de l’équilibre politique interne, de la coexistence et du pluralisme culturel». Dans ce contexte, l’UDC a rappelé que «l’Exhortation apostolique a clairement mis en évidence la diversité de la société libanaise, soulignant que l’unité nationale n’implique nullement l’abolition des spécificités des collectivités locales, mais préserve au contraire la diversité qui constitue la richesse et la spécificité de l’entité libanaise». «L’Exhortation apostolique, ajoute l’UDC, affirme que la démocratie consensuelle est susceptible d’organiser la coexistence de manière équilibrée, car le pouvoir au Liban doit être partagé sur une base égalitaire entre les deux collectivités chrétienne et musulmane». Après avoir souligné que le Parlement actuel n’a pas été élu sur base d’une loi électorale consensuelle «susceptible de refléter une représentation équitable de la société libanaise», l’UDC a affirmé en conclusion que l’Assemblée nationale n’est pas habilitée, dans sa composition actuelle, à désigner certains membres du Comité national pour l’abolition du confessionnalisme politique.
L’Union démocrate chrétienne (UDC) présidée par Me Georges Jabre a publié hier un communiqué soulignant que l’initiative de certains pôles du pouvoir de mettre sur le tapis des dossiers aussi sensibles que le mariage civil ou l’abolition du confessionnalisme est particulièrement maladroite dans la mesure où elle met en relief l’image d’un Liban déchiré par les...