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Actualités - CHRONOLOGIE

L'épouse de Kofi Annan au centre de développement social de Bourj Brajneh (photos)

Bain de foule hier pour Mme Nane Kofi Annan. Venus en masse de la banlieue-sud, hommes, femmes et enfants ont investi le «Centre de développement social», à Bourj Brajneh, pour voir de près l’épouse de celui qu’ils appellent «le détenteur de la 425». Mme Annan s’était rendue directement de l’aéroport au Centre social où elle a été accueillie par le directeur général du ministère des Affaires sociales, Mme Neemat Kanaan, les responsables du centre, à leur tête Nadia Tawtel, et une délégation représentant tous les organismes des Nations Unies œuvrant au Liban. D’origine suédoise, blonde à l’élégance intrinsèque, Nane Annan a coiffé plusieurs casquettes avant d’épouser le secrétaire général de l’ONU: avocat licencié en 1968 de l’Université de Stockholm; assistante à la Cour d’appel fiscale en 1975; experte de la Commission suédoise pour la lutte contre la discrimination, elle rejoint entre 1981 et 1983 l’organisme des réfugié (UNHCR) des Nations Unies, à Genève. Membre du «Forum international des femmes», elle est aussi une artiste peintre qui a participé à plusieurs expositions collectives aux Etats-Unis et en Allemagne. Un parcours qui témoigne de l’intérêt que porte Mme Annan à l’homme, et ce n’est donc pas à pas de course qu’elle a effectué la visite du «Centre de développement social». Se penchant sur les besoins et les espoirs de l’enfant et de la femme, Mme Annan a pris son temps pour écouter les explications (traduites par Mmes Kanaan et Randa Husseini du PNUD) sur le fonctionnement des services d’aide apportés à la population: santé, éducation, réhabilitation sociale, alphabétisation, lutte contre la délinquance, etc. Bavardant avec des ouvrières appliquées à leur broderie et plus loin avec des gosses concentrés sur leur dessin, elle était ensuite toute ouïe devant la déclaration d’un enfant de neuf ans réclamant l’application de la résolution 425: «Jusqu’à quand resterons-nous victimes et otages des ambitions politiques et féroces? Intercédez pour nous, Madame, auprès de Kofi Annan pour que le Liban acquiert tous ses droits et sa dignité de nation souveraine», a-t-il dit. Mme Neemat Kanaan devait, quant à elle, rappeler que le centre, créé par le ministère des Affaires sociales en 1971, possède aujourd’hui des branches dans toutes les régions libanaises où des efforts considérables sont engagés grâce au parrainage de divers organismes des Nations Unies. Refusant de répondre aux questions des journalistes, l’épouse du secrétaire général de l’ONU s’est limitée à mettre l’accent sur l’importance de l’éducation facteur d’épanouissement et de réinsertion, et élément essentiel de la structuration de la vie sociale. Dans l’après-midi, Mme Nane Annan a rencontré, au domicile du député Nayla Moawad, les représentants des comités nationaux pour les droits de la femme et de l’enfant. Parmi les présents, le député Nohad Soueid, Mmes Linda Matar, Amane Chaarani, Mona Khalaf, Randa Husseini, Adèle Khodr, Anna Mansour, Salwa Baassiri, Alia Berty Zein, Jane Makdessi, Najla Hamadé... A cette occasion, Mme Moawad a déclaré que le Liban a besoin d’une paix totale sur son territoire pour parvenir à se reconstruire complètement. Rappelons que Mme Annan visitera aujourd’hui, samedi, le «Chronic Care Center» à Hazmieh; elle déjeunera ensuite au palais de Baabda et effectuera dans l’après-midi une visite au palais de Beiteddine.
Bain de foule hier pour Mme Nane Kofi Annan. Venus en masse de la banlieue-sud, hommes, femmes et enfants ont investi le «Centre de développement social», à Bourj Brajneh, pour voir de près l’épouse de celui qu’ils appellent «le détenteur de la 425». Mme Annan s’était rendue directement de l’aéroport au Centre social où elle a été accueillie par le directeur...