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Actualités - CHRONOLOGIE

Parlement Réunions étalées sur trois jours Le texte définitif de l'échelle des salaires n'est pas encore prêt

C’est demain mercredi, soit au deuxième jour de la réunion parlementaire qui s’ouvrira ce matin et qui sera établée sur trois jours, que la Chambre s’attaquera à la nouvelle échelle des salaires dans le secteur public. C’est sans doute un des projets de loi qui a été le plus remanié par l’Exécutif et dont on ignore aujourd’hui le coût exact. On sait seulement que c’est une formule allégée au maximum qui sera présentée au Parlement. Jusqu’à hier soir, les réunions se poursuivaient entre le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, son ministre d’État aux Finances, M. Fouad Siniora, et les députés Khalil Hraoui, président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, et Anouar Khalil, ancien ministre de la Réforme administrative, pour décider des réductions qui doivent être retenues pour certaines catégories de salaires. En soirée, M. Khalil Hraoui s’est rendu auprès du chef du Législatif, pour lui communiquer les résultats des débats. Selon des sources politiques, les quatre doivent poursuivre leurs réunions aujourd’hui, au terme de la réunion parlementaire. On sait que la formule qu’ils présenteront demain au Parlement sera à mi-chemin entre celle que le gouvernement avait soumise il y a plusieurs mois à la Chambre et celle que les députés ont approuvée en commissions. MM. Hariri, Siniora, Hraoui et Khalil se sont donné une dernière chance aujourd’hui pour mettre la main à la troisième mouture du projet de loi sur l’échelle des salaires des fonctionnaires. Le texte, rappelle-t-on, a déjà été travaillé à trois reprises par l’Exécutif. Il doit être voté mercredi sans les pensions de retraite et sans son effet rétroactif. L’État économisera ainsi plus d’un milliard de dollars. En effet, rien que l’effet rétroactif des nouveaux salaires, à compter du 1er janvier 1996, doit coûter au Trésor 1 500 milliards de livres, soit un milliard de dollars. Mais de mêmes sources, on souligne que la Chambre fixera mercredi les nouvelles modalités de paiement de l’effet rétroactif des nouveaux salaires. Le gouvernement souhaite aussi réduire la valeur des échelons accordés à certaines catégories de fonctionnaires, notamment les enseignants de l’UL – qui observeront aujourd’hui une grève – et les magistrats. Les fonctionnaires des institutions publiques non soumis au Code du travail et qui avaient été inclus par les députés parmi les bénéficiaires des nouveaux traitements en seront de nouveau exclus. C’est le vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, qui a évoqué hier ces exclusions auxquelles il a dit s’opposer. Selon des sources proches des personnes réunies hier soir, le gouvernement souhaite que la Chambre vote un projet de loi qui puisse satisfaire «autant que possible» les fonctionnaires et qui tienne compte en même temps de la situation du Trésor. Le coût du projet de loi voté en commissions s’élevait à 425 milliards de livres par an. Celui du nouveau texte ne doit pas dépasser les 370 milliards. De mêmes sources, on a qualifié ces réunions de positives sans vouloir donner davantage de précisions sur les débats.
C’est demain mercredi, soit au deuxième jour de la réunion parlementaire qui s’ouvrira ce matin et qui sera établée sur trois jours, que la Chambre s’attaquera à la nouvelle échelle des salaires dans le secteur public. C’est sans doute un des projets de loi qui a été le plus remanié par l’Exécutif et dont on ignore aujourd’hui le coût exact. On sait seulement...