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Actualités - REPORTAGE

Mondanités Renaissance d'une tradition d'avant-guerre Le bal de débutantes : vingt-quatre princesses d'un soir (photos)

Ambiance de «Bal à Vienne» samedi dernier au Caesar’s Palace du Regency Hotel (Adma). Vingt-quatre jeunes filles de toutes les régions du Liban, rayonnantes dans leurs robes bouffantes blanches (des créations de stylistes libanais), ont fait officiellement «leur entrée dans le monde» au bras de leur père, en présence de l’archiduc Michael Salvator d’Autriche et de son épouse, invités d’honneur, du ministre Nicolas Fattouche, du consul honoraire d’Autriche à Saïda, M. Khalil Fattal, ainsi que de leurs familles et amis. Organisé par Mme Camille Fénianos aidée d’un comité de dames, ce Bal des débutantes renoue avec une tradition beyrouthine d’avant-guerre, qui tire, elle, ses racines des bals de la cour impériale d’Autriche. C’est donc au son de «La petite musique de nuit» de Mozart qu’a débuté la soirée, dédiée au souvenir de l’impératrice Élisabeth d’Autriche, la fameuse Sissi (dont Vienne commémore, par des manifestations diverses, le centenaire de sa mort). Ouverture du bal par une valse-slow exécutée par Khanito et son épouse, qui ont initié les débutantes à la valse. Puis les 24 jeunes filles (de 15 à 23 ans) commencent par défiler sur scène, pour être présentées, à tour de rôle, à la salle. Rougissante et émue ou au contraire sourire espiègle et voix hardie, chacune y est allée de son petit dicton sur l’amour, sa phrase fétiche, son proverbe préféré…Avant de recevoir des mains de l’archiduc d’Autriche, prince de Toscane Habsbourg-Lothringen, le diplôme-souvenir de ce baptême mondain. Intermède chanson, avec Nicole Rassi, ingénieur électrique, qui a interprété façon opéra le fameux tube de Sinatra My Way. Une voix de diva, malheureusement écorchée par la mauvaise sonorisation de la salle! Et c’est le tourbillon de la première valse réservée au géniteur, torse bombé de fierté et regard de tendresse émue. Deux pas de tango du couple Khanito… Puis sur les notes légères de la Voix du printemps de Strauss, les jeunes filles en fleur s’élancent dans les bras de leurs cavaliers, fins et élancés, pour un dernier tour de piste. Avant que celle-ci ne soit envahie par les invités pour découper l’immense gâteau, point d’orgue de ce premier bal des débutantes d’après-guerre. Une manifestation appelée à se renouveler chaque année et dont les bénéfices iront au profit de la Croix-Rouge libanaise. Les débutantes Nancy Antonios Akl; Claire Mansour Béchara; Nicole Fouad Bérbéri; Myriam Jean Bou Chahine; Catherine Louis Chidiac; Nadine Nadim Fénianos; Marielle Georges Fernainé; Alexandra Elie Ghorayeb; Hind Joseph Ghorayeb; Marie Gulbenk Gulbenk; Riwa Hayya Haydar; Nadine Abdallah Husseini; Karen Sami Irani; Roula Ghazi Kaddoura; Roula Farouk el-Khalil; Samia Anis Khoury; Christelle Samir Lamah; Mounya Samir Moawad; Jana Jean Obeid; Maya Camille Rasamny; Jessy Akl Reaidy; Zeina Antoine Sfeir; Marie-France Farès Younane; Margareth Samir Zreick.
Ambiance de «Bal à Vienne» samedi dernier au Caesar’s Palace du Regency Hotel (Adma). Vingt-quatre jeunes filles de toutes les régions du Liban, rayonnantes dans leurs robes bouffantes blanches (des créations de stylistes libanais), ont fait officiellement «leur entrée dans le monde» au bras de leur père, en présence de l’archiduc Michael Salvator d’Autriche et de son...