Après la tempête de sable, les orages Les éléments se déchaînent ... (photos)

La nature se déchaîne: la tempête de sable provenant du désert nord-africain a cédé la place à un temps orageux appelé à se poursuivre aujourd’hui encore. A croire que les éléments se relaient pour déverser leur colère. La tempête qui souffle depuis hier matin sur le pays n’a pas eu les mêmes conséquences désastreuses que le vent chaud du Sahara. Elle a toutefois ralenti les travaux de réparation des lignes électriques et téléphoniques, coupées lundi dans plusieurs régions du pays. Rien que dans le caza de Zghorta, près de 900 lignes téléphoniques doivent encore être réparées. Sur les hauteurs, ainsi que dans l’arrière-pays, la vie était paralysée à cause d’importantes chutes de neige. Le tempête était plus forte dans la Békaa-Ouest, où seules les voitures munies de chaînes pouvaient circuler, même au niveau de la plaine qui a été recouverte en début de matiné d’une couche de neige. La tempête a commencé à 10h30 et une heure plus tard, l’épaisseur de la neige était de 5 cm. Les écoles ont fermé leurs portes pour la deuxième journée consécutive. Sur le littoral, c’était, en revanche, le déluge. Faute d’installations appropriées pour l’évacuation de l’eau de pluie, les voies se sont transformées en mares géantes et les rues en pente en véritables torrents où les Libanais ont passé la journée à patauger. Le soir, apparemment excédée par la colère des éléments, la population a préféré rester chez elle, bien au sec. C’est ce qui explique que la circulation nocturne était fluide dans la capitale et à la sortie de Beyrouth. La météo prévoit des orages pour les prochaines vingt-quatre heures, avec quelques éclaircies à partir de demain. Les routes sur les hauteurs sont toutes praticables à l’exception de celles de Aïnata-Arz, Bater-Jezzine (à cause des éboulements de terrains) et Ouyoune el-Simane-Hadath Baalbeck. Mais la visibilité est tellement mauvaise qu’il est conseillé à tous les conducteurs de rouler lentement.