Univesrités - Congrès de pharmacie Eddé : il faut relever le niveau de l'enseignement

Le «deuxième congrès de l’Association des facultés de pharmacie dans le monde arabe» a entamé hier ses travaux à l’Université libanaise, Jbeil sous le haut patronage du président du Conseil Rafic Hariri, représenté par le ministre d’État Michel Eddé. Prenant la parole à cette occasion, M. Eddé a souligné la nécessité de relever le niveau de l’enseignement universitaire en vue de s’adapter aux progrès considérables de cette science dans le monde. Par ailleurs, le ministre Eddé a insisté sur les profits que l’on pouvait tirer de l’industrie pharmaceutique au Liban et dans le monde arabe, en créant notamment des emplois pour les jeunes. «Par exemple, a-t-il dit, rien ne nous empêche de faire du Liban un centre d’industrie pharmaceutique, à condition de veiller à la qualité de la production». M. Eddé ne pense pas uniquement en termes de sciences : en effet, le développement d’une telle industrie est susceptible, selon lui, de relancer aussi l’économie du pays. Et de rappeler dans ce cadre la contribution substantielle du secteur hospitalier à la croissance du Produit national brut dans le Liban d’avant-guerre.