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Actualités - CHRONOLOGIE

Turquie-Syrie-Ankara satisfait des efforts du Caire Moubarak annonce un règlement rapide de la crise

Le président égyptien Hosni Moubarak a annoncé hier que des mesures seront prises très prochainement pour régler la crise qui oppose Damas à Ankara. «Nous sommes arrivés (dans notre médiation) à un point qui permet d’espérer un règlement de la crise entre la Syrie et la Turquie et il devrait y avoir des mesures en ce sens dans les heures ou les jours à venir» a indiqué M. Moubarak . Le chef de l’État égyptien a indiqué avoir entrepris début octobre une médiation entre Damas et Ankara pour éviter «de graves dangers pour la stabilité» de la région, en cas d’escalade de la crise. Il a en outre confirmé la poursuite de la mission de bons offices égyptiens entre les deux pays et s’est félicité de la disposition des présidents turc Suleyman Demirel et syrien Hafez el-Assad à examiner d’une manière «objective» les divers aspects de la crise. À l’issue d’une rencontre avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Amr Moussa, l’ambassadeur turc au Caire Yassar Yakis avait déclaré dans la journée que son pays, «satisfait» des efforts du Caire visant à contenir la crise, avait déjà pris des «mesures», sans toutefois préciser lesquelles. Poursuivant la médiation de M. Moubarak, M. Moussa a effectué lundi une navette entre Damas et Ankara. De son coté , le ministre syrien de l’Information Mohammad Salman a affirmé que le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) Abdullah Ocalan n’avait pas foulé le sol syrien depuis trois mois, dans une déclaration publiée hier par le quotidien koweitien al-Qabas. Le ministre a également accusé Israël d’être à l’origine de la tension entre la Turquie et la Syrie. «Il (Ocalan) n’est pas entré en Syrie depuis trois mois. Il n’est pas un résident en Syrie où son parti est banni», a déclaré le ministre. Le PKK mène depuis 1984 une rébellion armée visant à créer un Etat kurde indépendant dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie. M. Salman a par ailleurs accusé Israël d’avoir «suscité la tension dans la région en signant des accords militaires avec la Turquie». «Nous devons nous attendre au pire de la part d’Israël après la nomination de Ariel Sharon (chef de file des durs de la droite) à la tête du ministère des Affaires étrangères, particulièrement en ce moment, ce qui sans doute indique que la région verra de sérieux développements», a-t-il ajouté. Le ministre syrien a par ailleurs affirmé que son pays avait envisagé une solution diplomatique de son conflit avec la Turquie.
Le président égyptien Hosni Moubarak a annoncé hier que des mesures seront prises très prochainement pour régler la crise qui oppose Damas à Ankara. «Nous sommes arrivés (dans notre médiation) à un point qui permet d’espérer un règlement de la crise entre la Syrie et la Turquie et il devrait y avoir des mesures en ce sens dans les heures ou les jours à venir» a...