En trois jours, non moins de 280 foyers d’incendie se sont déclarés dans les différentes régions du pays. Près de 120 villages ont été atteints par les flammes, une dizaine de pompiers ont été blessés, et de nombreuses habitations et voitures ont été endommagées par les sinistres qui ont été, pour la plupart, incontrôlables. Ces incendies ont-ils été causés exclusivement par la canicule qui a frappé le Liban ces derniers jours, ou sont-ils, pour certains, le fruit d’un acte criminel, comme l’a laissé entendre hier le ministre de l’Agriculture, Chawki Fakhoury? Quelle que soit la cause, la réalité reste la même : la lenteur et la routine administratives, ainsi que le peu d’intérêt manifesté par certains hauts responsables à l’égard du dossier de la lutte contre les incendies de forêts, ont eu pour conséquence de provoquer l’une des plus graves catastrophes écologiques qu’ait connues le Liban. Le manque de moyens et d’équipement a, de fait, réduit dans une très large mesure les possibilités d’action de la Défense civile et de la brigade des pompiers.
En trois jours, non moins de 280 foyers d’incendie se sont déclarés dans les différentes régions du pays. Près de 120 villages ont été atteints par les flammes, une dizaine de pompiers ont été blessés, et de nombreuses habitations et voitures ont été endommagées par les sinistres qui ont été, pour la plupart, incontrôlables. Ces incendies ont-ils été causés...
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