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Actualités - REPORTAGE

Développement - série de projets de l'UE au Chouf et dans la Békaa Un environnement sain pour la sécurisation des déplacés (photos)

L’Union européenne (UE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) financent, en coopération avec les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, plusieurs projets de développement dans les régions périphériques: un programme économique de retour des déplacés au Chouf (UE), un projet de réserves dont une au Barouk (PNUD) et le projet de «Protection de la couverture végétale au Liban» dans trois sites. Afin d’inspecter les sites de certains de ces projets, une tournée dans le Chouf et la Békaa a été organisée par le conseiller de coopération à la Délégation de la Commission européenne, M. Giorgio Ficarelli, les conseillers de coopération des ambassades membres de l’UE et des représentants des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement. Le projet en vue d’une relance économique pour le retour des déplacés à Ramlieh est composé de deux étapes, comme l’explique M. Ficarelli. «Ce projet est exécuté en collaboration avec une ONG italienne, ICU (Institut de coopération universitaire) et une ONG locale, l’Association pour le développement et la conservation des forêts, en coopération avec le ministère de l’Environnement», a-t-il précisé. «La première partie a été financée et exécutée par l’UE. Il s’agit de la création d’une pépinière, la réhabilitation de l’École agricole et technique de Deir el-Kamar, l’implantation d’une ferme pilote dans un but éducationnel, et la création d’un plan de crédits pour les fermiers. Quant à la seconde étape, la construction d’un centre de formation, elle a été financée par le gouvernement espagnol et la branche espagnole de la World Wide Fund, une ONG internationale. Le coût total du projet est de cinq millions d’écus, soit environ 6,25 millions de dollars. Il a commencé en 1996 et s’étendra sur une période de trois ans». La première étape de la tournée a été le centre de formation à Ramlieh, dont la construction est presque terminée et qui sera inauguré le 31 octobre en présence du ministre des Déplacés, M. Walid Joumblatt. M. Mounir Abou Ghanem, conseiller du ministre de l’Environnement et membre de l’Association pour le développement et la conservation des forêts a souligné que «le centre de formation a pour but de créer un endroit où des conférences et des sessions pourront être tenues». «Nous espérons également mieux éduquer les habitants de la région afin d’éviter les problèmes d’environnement comme les incendies de forêts par exemple», a-t-il ajouté. Réserve de cèdres du Chouf Parlant des activités prochaines de ce centre, M. Abou Ghanem a dit: «Celles-ci commenceront dès le début de l’année prochaine avec un congrès d’orientation en janvier qui regroupera quelque vingt-cinq experts internationaux dont ceux de la WWF». La délégation a également visité la pépinière qui se trouve près du centre. «L’année dernière, quarante mille arbres ont été distribués dans la région», a expliqué M. Abou Ghanem. «Une partie des arbres est confiée aux associations et clubs intéressés. Quant au reste, nous le plantons nous-mêmes en faisant bien attention de bien traiter la terre auparavant». La deuxième étape de la tournée a concerné la réserve de cèdres du Chouf. Le PNUD, en collaboration avec l’Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles (IUCN) et le Fonds international pour l’environnement (GEF), sous l’égide du ministère de l’Environnement, financent un projet de trois réserves à Barouk, à Horch Ehden et à Tripoli (îles aux palmiers). M. Fayçal Abou Ezzeddine, directeur du projet des réserves au PNUD, a déclaré que «le but de la création des réserves est de protéger ce qui nous reste et de donner un nouvel élan au tourisme». Le projet en question bénéficie d’un budget de 2,5 millions de dollars. Il a commencé en novembre 1996 et se terminera en novembre 2001. M. Assaad Serhal, directeur de la réserve du Chouf, a pour sa part expliqué que «treize guides et gardes-forestiers s’occupent de cette réserve qui représente 50 mille hectares, soit 5% du territoire libanais, et qui contient 20% des cèdres existant au Liban». La tournée dans la réserve nous a conduits de la forêt de Aïn Zhalta aux magnifiques cèdres du Barouk jusqu’à la forêt de Maasser Chouf. Là, une promenade pédestre a permis aux membres de la délégation d’apprécier la beauté des cèdres de la région. Aménagement de la forêt de Kefraya Enfin, la troisième étape du périple nous a amenés à la forêt de Kefraya où le projet de la Protection de la couverture végétale au Liban s’occupe de réaménager et de gérer la forêt. Ce projet est dû à une initiative de l’UE, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture. Fort d’un budget de 1,5 million d’écus et couvrant une période de trois ans (septembre 1996 à septembre 1999), le projet est dirigé par M. Charles Dereix. M. Ghattas Akl, directeur du service des ressources naturelles au ministère de l’Agriculture, a déclaré que «le programme qui conduira à une gestion durable de la forêt est très important et nous espérons qu’il soit généralisé à toutes les forêts du Liban». Il a ajouté: «nous avons un autre projet avec le gouvernement français pour la lutte contre les incendies de forêts». La tournée s’est terminée par une visite de la chênaie de Kefraya et notamment d’un site de 80 mille mètres carrés appartenant à la municipalité où 5600 pins ont été plantés avec l’aide des enfants de l’école de Kefraya et la collaboration du ministère de l’Agriculture.
L’Union européenne (UE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) financent, en coopération avec les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, plusieurs projets de développement dans les régions périphériques: un programme économique de retour des déplacés au Chouf (UE), un projet de réserves dont une au Barouk (PNUD) et le projet de...