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Actualités - CHRONOLOGIE

Arriérés de loyers et ... confession religieuse

Voici quelques jours, les agences de presse rapportaient le cas d’un Libanais de confession israélite, Isaac Diwan, propriétaire d’un immeuble à Saïda, qui cherchait à obtenir le paiement d’arriérés de loyers qui lui étaient dus. L’homme s’était heurté au refus de certains locataires, qui avaient invoqué la confession religieuse de M. Diwan, l’accusant de porter la double nationalité libanaise et israélienne. Estimant que ce dernier détail, surtout, lui porte préjudice, et en vertu du droit de réponse, M. Isaac Diwan nous communique les précisions suivantes: «En ce qui concerne ma nationalité, dit M. Diwan, et c’est le point qui m’importe le plus, je suis fier d’affirmer que moi-même et tous les membres de ma famille sommes Libanais de corps et d’âme, que je suis originaire de Saïda, où ma famille réside depuis des générations. Même si je suis de confession israélite, je ne porte pas la nationalité israélienne, je refuse de la porter et je dénonce l’occupation israélienne de la partie méridionale de ma patrie. Je jouis de la double nationalité libanaise et canadienne, je travaille à la Banque mondiale, à Washington, où je réside en raison de mon activité professionnelle. Je me rends au Liban aussi souvent que ma situation me le permet, en raison du profond attachement que j’ai pour mon pays et mes amis, et de mon souci passionné pour en assurer la reconstruction et le développement». «En ce qui concerne les arriérés de loyers qui me sont dus, affaire qui a été soulevée par les locataires, je tiens à affirmer que, comme tout Libanais, je souhaite préserver mes intérêts et ceux de ma famille, tout en me pliant à toutes les dispositions de la loi libanaise», poursuit M. Diwan. «Mais j’ai aussi le souci de donner aux locataires toute latitude pour bénéficier de facilités de paiement, chacun selon ses possibilités matérielles, conformément à leurs droits à un domicile stable. Je tiens toujours à ce que le renouvellement de leurs baux n’entraîne de préjudice injustifié à aucun d’entre eux, d’autant que beaucoup figurent parmi les plus chers amis de mon père et de mon grand-père maintenant décédés», conclut M. Diwan.
Voici quelques jours, les agences de presse rapportaient le cas d’un Libanais de confession israélite, Isaac Diwan, propriétaire d’un immeuble à Saïda, qui cherchait à obtenir le paiement d’arriérés de loyers qui lui étaient dus. L’homme s’était heurté au refus de certains locataires, qui avaient invoqué la confession religieuse de M. Diwan, l’accusant de porter...