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Boueiz réitère ses critiques contre Ankara (photo)
le 07 octobre 1998 à 00h00
Le ministre des Affaires étrangères, Farès Boueiz, a indiqué que le Liban était «attaché à ses relations historiques et à sa communauté d’intérêts avec la Turquie», tout en réaffirmant qu’Ankara se basait sur «des données fausses» dans la crise qu’elle a déclenchée avec la Syrie. M. Boueiz était cité par le président de l’Ordre des rédacteurs Melhem Karam, qui lui a rendu visite au palais Bustros. «La Turquie sait très bien qu’Abdallah Öcalan (le chef des séparatistes kurdes turcs du Parti des travailleurs du Kurdistan) ne se trouve plus ni en Syrie ni dans la Békaa au moins depuis un an et demi. Affirmer le contraire c’est dénaturer les faits», a dit M. Boueiz. Il a déploré le «chantage» auquel recourt Ankara à l’encontre de la Syrie au sujet de l’eau et aussi dans son «alliance» avec Israël et a estimé que la Turquie cherchait à être «le policier» de la région. «Ce rôle, le Chah d’Iran avait essayé de le tenir auparavant, avec le résultat que l’on sait», a souligné le chef de la diplomatie, invitant la Turquie à ne pas dialoguer avec le monde arabe «par la petite fenêtre israélienne».
Le ministre des Affaires étrangères, Farès Boueiz, a indiqué que le Liban était «attaché à ses relations historiques et à sa communauté d’intérêts avec la Turquie», tout en réaffirmant qu’Ankara se basait sur «des données fausses» dans la crise qu’elle a déclenchée avec la Syrie. M. Boueiz était cité par le président de l’Ordre des rédacteurs Melhem...
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