Radio-Vatican se solidarise avec la Voix de la Charité

Radio-Vatican a exprimé hier sa «préoccupation» pour les difficultés auxquelles sont confrontés les médias religieux au Liban, et la radio «La Voix de la Charité» en particulier (VDLC). Dans un message adressé au directeur de la VDLC, P. Elie Nakhoul, le directeur de Radio-Vatican Pasquale Borgomeo a stigmatisé «tout rétrécissement des espaces de la liberté d’expression» au Liban. Voici le message adressé par le P. Borgomeo au directeur de la VDLC: «Cher Père Nakhoul, nous venons d’apprendre avec préoccupation les difficultés auxquelles se voit confrontée La Voix de la Charité que vous dirigez. «Nous redoutons en effet que de nouvelles mesures de la part des autorités puissent mettre en danger l’activité de la station dont la retransmission des programmes de Radio-Vatican. «Comme nous l’avons fait il y a deux ans nous stigmatisons tout rétrécissement des espaces de la liberté d’expression qui a toujours été l’image de marque d’un pays comme le Liban. «Nous continuons d’espérer que la sagesse des autorités compétentes amènera à éviter des dispositions qui risqueraient de porter atteinte à une des libertés fondamentales. Soyez assuré de notre pleine solidarité». Par ailleurs, au nom de 700.000 argentins maronites, d’origine libanaise, Mgr Charbel Merhi, évêque maronite d’Argentine, a demandé dans une lettre ouverte adressée au président du Conseil Rafic Hariri, qu’une «solution définitive, juste et logique» soit trouvée à la question des médias religieux. Mgr Merhi a ajouté que de nombreux argentins d’ascendance libanaise suivent, à travers Internet, les émissions religieuses de la VDLC. On rappelle que la VDLC et Télé-Lumière, qui relèvent de l’autorité de l’Assemblée des patriarches et évêques catholiques, sollicitent en vain, du gouvernement, que les fréquences radio et les canaux qu’ils utilisent leur soient officiellement attribués, invoquant pour cela une résolution du Conseil des ministres vieille de deux ans.