Le CNL : nous n'avons pas changé le fusil d'épaule

Dans une communication qu’il nous a fait parvenir hier, le Courant national libre (CNL, aouniste) conteste qu’il ait changé le fusil d’épaule comme l’écrivait dans les colonnes de «L’Orient-Le Jour» le 29 septembre dernier notre collaborateur Philippe Abi Akl. Le CNL indique que le général Michel Aoun «ne s’est pas du tout accroché au boycottage contre l’avis de ses troupes, puisqu’il a lui-même appelé à la participation aux élections municipales et qu’il a rendu public le choix de ses responsables de campagne». «Contrairement à ce qu’affirme l’auteur, ajoute le communiqué, les cadres aounistes n’ont pas sournoisement profité des municipales pour se rallier au système (…) et ne sont pas de ceux qui renient leurs principes pour bénéficier de la largesse des princes. Au contraire, ils affichent haut et fort leurs convictions même si certains les voient mal placées et ils en assument les conséquences». «Nous tenons à préciser, poursuit le CNL, que ceux qui ne sont pas d’accord avec les choix arrêtés par les instances dirigeantes du courant ont l’habitude d’en débattre avec les personnes concernées qui encouragent ce genre d’attitude. Cela est en soi assez exceptionnel de nos jours, et l’on conçoit bien que cela fasse des jaloux, notamment ceux qui se sont habitués à ne pas avoir d’autre avis que celui qu’on leur suggère».