Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Aoun : une élection qui n'en est pas une
le 26 septembre 1998 à 00h00
Le général Michel Aoun a estimé hier que «l’occupation syrienne a détruit l’Etat libanais, ses institutions, et sapé l’équilibre national de sorte que le pouvoir est devenu arbitraire et autoritariste». Selon l’ancien président du Conseil, le pouvoir au Liban ne fait que «refléter le comportement abusif de l’occupant et ne répond en aucune façon aux aspirations et à la volonté populaires». Dans son message hebdomadaire transmis par internet, le général Aoun a en outre affirmé que l’élection présidentielle n’en est plus une. «C’est un mandat délivré au candidat qui fera le plus de concessions (…) au régime syrien», a-t-il ajouté. L’ancien Premier ministre conclut en estimant que l’accession au pouvoir d’un «président incarnant l’unité nationale» demeure utopique «tant que la liberté de décision politique est inexistante, et tant que la souveraineté est reléguée dans les bureaux des services de renseignement syriens».
Le général Michel Aoun a estimé hier que «l’occupation syrienne a détruit l’Etat libanais, ses institutions, et sapé l’équilibre national de sorte que le pouvoir est devenu arbitraire et autoritariste». Selon l’ancien président du Conseil, le pouvoir au Liban ne fait que «refléter le comportement abusif de l’occupant et ne répond en aucune façon aux aspirations...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes