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Actualités - CHRONOLOGIE

Les 167 kurdes irakiens ont été interceptés dans les eaux grecques alors qu'ils se trouvaient à bord d'un navire libanais Beyrouth refuse de rapatrier les passagers du bateau de la misère

Le Liban a refusé de rapatrier les 167 immigrés irakiens d’origine kurde interceptés mercredi dans les eaux territoriales grecques, alors qu’ils voyageaient à bord d’un navire libanais, le «Alak», un véritable «bateau de la misère» piloté par le capitaine libanais Hani Haddad Fanadi (54 ans), secondé par Hammad Ali Jalat (18 ans), Mohammed Moustapha (25 ans) et le Syrien Ahmed Yassine (51 ans). Selon des sources bien informées, Beyrouth a estimé que le fait que le bateau soit parti d’un port libanais ne peut justifier le rapatriement des immigrés clandestins, d’autant que ces derniers ne sont pas titulaires de documents de voyage émanant des autorités libanaises. Les garde-côtes grecs avaient indiqué que le bateau transportait «56 hommes, 31 femmes et 80 enfants, serrés comme des sardines. La plupart d’entre eux, notamment les enfants, sont dans des conditions dramatiques et ont été transférés dans un centre médical». Les mêmes sources indiquent que le ministère grec des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur du Liban à Athènes, M. Antoine Chédid, pour l’informer des détails du drame et pour lui demander de rapatrier les immigrés. De sources diplomatiques, on précise que le refus du Liban se base sur les points suivants: — Les passagers n’étant pas libanais, la responsabilité de leur rapatriement n’incombe pas aux autorités, même s’ils ont été embarqués dans un port libanais. Le Liban n’accepte de rapatrier que ses ressortissants. — Les immigrés se dirigeaient vers l’Italie et non pas vers la Grèce. Les autorités navales grecques ont suivi le bateau pendant deux jours grâce aux garde-côtes, à des navires commerciaux, à des embarcations de pêche et à des avions. — Les autorités grecques n’ont pas fourni des preuves que les immigrés résidaient au Liban ou étaient titulaires de documents de voyage émanant des autorités libanaises. Les immigrés sont installés à l’hôtel Héraklion en attendant que leur sort soit fixé par les autorités grecques.
Le Liban a refusé de rapatrier les 167 immigrés irakiens d’origine kurde interceptés mercredi dans les eaux territoriales grecques, alors qu’ils voyageaient à bord d’un navire libanais, le «Alak», un véritable «bateau de la misère» piloté par le capitaine libanais Hani Haddad Fanadi (54 ans), secondé par Hammad Ali Jalat (18 ans), Mohammed Moustapha (25 ans) et le...