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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Boueiz : rien ne justifie l'amendement de l'article 49

Le ministre des Affaires étrangères, Farès Boueiz, a remis en cause tous les pronostics qui donnent le général Émile Lahoud vainqueur de l’élection présidentielle. Il a ainsi affirmé que rien n’était encore tranché concernant l’échéance présidentielle. De plus, rien ne justifie, selon lui, l’amendement de l’article 49 de la Constitution. «Ni les circonstances, ni les personnes n’ont changé. Pourquoi donc modifier des clauses à la mesure de certaines personnes?», s’est-il demandé avant d’ajouter: «Autant abroger l’article 49». À l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, M. Boueiz a justifié cette suggestion en estimant qu’il était injuste de donner une chance aux fonctionnaires et d’en priver les présidents de la République. À la question de savoir s’il prévoyait de ce fait une prorogation du mandat du président Elias Hraoui, le chef de la diplomatie a répondu par la négative. «Je me place sur le plan de la Constitution (…). S’il est vrai que celle-ci n’est pas sacrée, il ne s’agit pas non plus de décisions municipales que l’on peut modifier toutes les 24 heures», a-t-il dit. Par ailleurs, interrogé sur la situation à Jezzine, M. Boueiz a souligné que les propositions concernant l’envoi de l’armée libanaise dans cette région sont «hypothétiques». «On ne peut ignorer que la milice de Lahd y est présente. Les forces israéliennes elles-mêmes y font parfois des incursions. Cela reviendrait donc à impliquer l’armée libanaise dans une bataille», a-t-il déclaré. Pour M. Boueiz, négocier avec l’État hébreu pour l’entrée de l’armée libanaise à Jezzine est également hors de question car cela signifierait que le Liban est prêt à transiger concernant un retrait israélien inconditionnel du Sud. En tout état de cause, le ministre des AE ne craint pas un retrait inopiné des forces israéliennes et de la milice d’Antoine Lahd. «Je suis certain que la résistance est consciente de ses responsabilités et qu’elle n’ira pas se fourvoyer dans des règlements de comptes mesquins à Jezzine», a-t-il conclu.
Le ministre des Affaires étrangères, Farès Boueiz, a remis en cause tous les pronostics qui donnent le général Émile Lahoud vainqueur de l’élection présidentielle. Il a ainsi affirmé que rien n’était encore tranché concernant l’échéance présidentielle. De plus, rien ne justifie, selon lui, l’amendement de l’article 49 de la Constitution. «Ni les circonstances,...