Un problème difficile, souligne Jouanneau

Le problème de Jezzine est «difficile», a estimé hier l’ambassadeur de France à Beyrouth Daniel Jouanneau, soulignant la compassion de la France pour les civils vivant dans cette région. S’exprimant lors d’une visite au conseil municipal de Tripoli, M. Jouanneau n’a pas préconisé de solution pour la question de Jezzine, se contentant d’indiquer que Paris était en faveur du retour de la paix sur l’ensemble du territoire libanais. Tous les efforts de la diplomatie française sont orientés dans ce sens, a-t-il dit, avant de réaffirmer, en réponse à une question, la nécessité pour Israël de se retirer sans condition du Liban sud. Interrogé par ailleurs sur la position de son pays concernant l’élection présidentielle, le diplomate a indiqué que la France respectait le choix du peuple et du parlement libanais et qu’elle ne disposait pas d’un candidat particulier. M. Jouanneau, qui a eu un entretien avec le président du conseil municipal de Tripoli, Samir Chaarani, a en outre indiqué avoir examiné avec lui la coopération entre la capitale du Liban nord et la France. Rappelant l’existence de projets communs et affirmant la volonté des deux parties de les poursuivre, M. Jouanneau a souligné que la coopération pouvait ne pas être concentrée sur les gouvernements et que des relations directes pouvaient être établies entre conseils municipaux.