Poursuivant sa campagne électorale auprès du Hezbollah et du PSNS Harb : la résistance doit devenir l'affaire de tous

Dans le cadre de sa campagne électorale, entamée depuis l’annonce officielle de sa candidature à la présidence de la République, le député de Batroun, M. Boutros Harb, a affirmé, lors d’une visite au secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, qu’il faut poursuivre la résistance nationale à laquelle devrait participer l’ensemble des Libanais toutes communautés confondues, afin que les victimes ne relèvent pas d’une seule communauté. Il n’y a pas lieu de confondre entre les résistants et les agents, a encore ajouté M. Harb, en faisant allusion à l’Armée du Liban-Sud (ALS). L’entretien, au cours de la rencontre qui s’est déroulée en présence du député Ibrahim el-Amine, a principalement porté sur l’échéance présidentielle et la candidature de M. Harb. A l’issue de la réunion, le parlementaire a estimé que la question de la présidentielle ne saurait être dissociée des autres questions locales ou régionales. «Nous avons mis l’accent sur le rôle que doit assumer le peuple libanais», a affirmé M. Harb. A propos des raisons de son refus d’un éventuel amendement de l’article 49 de la Constitution, M. Harb a répondu qu’il aurait refusé tout amendement de la Constitution s’il n’était pas lui-même candidat. «L’article 49 a sa raison d’être, a-t-il expliqué. Par conséquent, toute modification apportée à cet article doit être justifiée». Le représentant du Batroun a en outre rappelé que c’était sur ses recommandations que le deuxième alinéa de l’article 49 (qui interdit aux fonctionnaires de première catégorie de se présenter durant l’exercice de leur fonction) que le Conseil des ministres puis le Parlement avaient adopté ce passage de la Constitution. M. Harb avait auparavant effectué une visite aux responsables du Parti syrien social national (PSNS), toujours dans le cadre de sa campagne. A l’issue de la réunion, il a indiqué qu’il n’avait pas demandé au parti de prendre une décision sur cette question. «Je pense que nous n’avons pas encore atteint ce stade. Je laisse la liberté au parti de prendre sa décision et de la communiquer au moment qui lui convient» a-t-il ajouté.