Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Un égyptien et un tanzanien inculpés dans l'attentat anti-US de Dar Es-Salam

Un Egyptien et un Tanzanien, suspects dans l’attentat antiaméricain du 7 août à Dar es-Salaam, ont été inculpés lundi par un magistrat tanzanien de meurtre et de complot en vue d’un attentat à la bombe, a-t-on appris de source judiciaire. Mustapha Mahamood Saïd Ahamed, un Egyptien, et Rashid Saleh Hemed, un Tanzanien originaire de l’île de Zanzibar, ont comparu devant un magistrat de Kisutu (Dar es-Salaam) lors d’une audience entourée de mesures de sécurité exceptionnelles. Pour ces inculpations, les premières prononcées en Tanzanie depuis l’attentat du 7 août, les deux hommes n’ont pas été autorisés à plaider (coupable ou non coupable). Cette opportunité ne leur échoit qu’au moment de leur comparution devant une instance judiciaire supérieure, au stade suivant de la procédure, a expliqué le magistrat Amir Manento. La presse n’a pas été admise à l’audience de lundi à Dar es-Salaam, où, parmi le personnel de sécurité présent au tribunal, se trouvaient des agents du FBI (sûreté fédérale) américain, qui ont été associés à l’enquête avec la police tanzanienne. Le magistrat a fixé au 5 octobre la date de la prochaine comparution. Auparavant, l’Egyptien avait demandé qu’on lui explique pourquoi la justice l’implique dans cet attentat terroriste. Il avait aussi demandé à pouvoir communiquer avec sa famille. Sur ces deux points, le chef de la police, Leonard Mashaka, représentant l’accusation, n’a pas répondu. Ces inculpations portent à quatre le nombre de détenus inculpés dans le cadre des attentats antiaméricains du 7 août à Dar es-Salaam et Nairobi. L’attentat contre l’ambassade américaine de Dar es-Salaam avait fait il morts, tous tanzaniens, et 72 blessés le 7 août. Le même jour, un attentat simultané contre l’ambassade américaine de Nairobi avait fait 247 morts, dont 12 Américains, et plus de 5.000 blessés. Cinq suspects détenus Selon des sources concordantes, la police tanzanienne détient toujours cinq autres suspects, tous tanzaniens, dans le cadre de ses enquêtes sur l’attentat de Dar es-Salaam. Parmi eux figure un homme d’affaires local, Thomas Lyimo, au garage duquel la bombe aurait été fabriquée. Aucun de ces cinq autres suspects n’a comparu lundi. Fin août, le Kenya avait remis aux Etats-Unis ses deux suspects pour l’attentat de Nairobi, Mohammed Saddiq Odeh (ou Howaida), détenteur d’un passeport jordanien, et Mohamed Rashed Daoud al-Owhali (dit aussi Mohammed Khaled Salim), un Yéménite, ont été inculpés fin août de meurtres par un juge fédéral de Manhattan (New York). Le procureur fédéral de Manhattan Mary a également retenu 14 chefs d’inculpation contre un homme toujours recherché, Haroun Fazil, originaire des Comores, et qui aurait joué «un rôle très significatif» dans l’attentat de Nairobi, selon la justice américaine. Il serait un membre actif du groupe terroriste international contrôlé par Oussama ben Laden, le milliardaire d’origine séoudienne soupçonné par Washington d’avoir commandité les deux attentats. A la différence du Kenya qui a expulsé ses suspects, provoquant les protestations d’avocats kenyans, le gouvernement tanzanien tient à ce que le procès de l’attentat se tienne dans son pays, car c’est en Tanzanie que le crime a été commis. Par contre, les autorités de Dar-es-Salaam ont récemment expulsé 14 personnes un temps suspectées d’un lien avec l’attentat, et entendues par le police ou le FBI. Parmi ces étrangers, qui séjournaient en Tanzanie illégalement, figuraient des Irakiens, Soudanais et Libyens. (AFP)
Un Egyptien et un Tanzanien, suspects dans l’attentat antiaméricain du 7 août à Dar es-Salaam, ont été inculpés lundi par un magistrat tanzanien de meurtre et de complot en vue d’un attentat à la bombe, a-t-on appris de source judiciaire. Mustapha Mahamood Saïd Ahamed, un Egyptien, et Rashid Saleh Hemed, un Tanzanien originaire de l’île de Zanzibar, ont comparu devant un...