Message de Solida à Annan sur les détenus libanais en Syrie

Le mouvement franco-libanais, SOLIDA (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement), a adressé au secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, une lettre dans laquelle il expose le problème des Libanais détenus en Syrie. Cette initiative, explique un communiqué de SOLIDA, s’inscrit dans le cadre d’une relance de la campagne d’information sur les détenus libanais dans ce pays. «Elle a aussi pour but d’éviter que ce drame humain ne soit occulté» a poursuivi le communiqué publié hier et qui a rappelé que la campagne d’information menée par SOLIDA «avait débuté en juin dernier, par une sensibilisation des autorités françaises en prévision de la visite du président syrien Hafez el-Assad à Paris, les 16 et 17 juillet dernier. Des lettres et des rapports relatifs à la situation actuelle des détenus libanais en Syrie avaient alors été adressés au président Chirac, au premier ministre Lionel Jospin, aux députés et aux sénateurs français, au maire de Paris, et à tous les ministres»... «A l’occasion de l’arrivée le 21 septembre à New York de la délégation libanaise qui doit participer à la 53e session de l’assemblée générale des Nations Unies, le mouvement franco-libanais a adressé par fax une lettre au secrétaire générale des Nations Unies, M. Kofi Anna,», a poursuivi le communiqué avant d’expliquer que «cette lettre dresse un bref bilan du problème des Libanais enlevés du fait des forces armées syriennes depuis le début de la guerre au Liban. Elle décrit les plus récentes évolutions de ce drame, avec notamment la libération en mars 1998 de 121 Libanais détenus en Syrie, et la reconnaissance officielle par la Syrie du maintien illégal en détention de 34 ressortissants libanais, ainsi que la résolution du Parlement européen sur les Libanais détenus en Syrie (12 mars 1998). SOLIDA demande enfin au secrétaire général de l’ONU d’intervenir personnellement auprès du premier ministre Rafic Hariri, qui conduira la délégation libanaise, pour une résolution rapide de ce problème». «Cette campagne se poursuivra prochainement, auprès de l’Union européenne, avant l’ouverture de la deuxième session de négociations à propos de l’accord euro-méditerranéen d’association avec la Syrie, initialement prévue pour la première quinzaine d’octobre à Damas», conclut le communiqué.