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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Sirius de Greenpeace à Saïda

Le bateau de l’organisation internationale Greenpeace, Sirius, a accosté hier au port de Saïda, après être resté trois jours au port de Jounieh. Le Sirius effectue sa tournée au Liban dans le cadre d’une campagne de lutte contre la pollution de la Méditerranée qui l’a également conduit en Turquie, en Grèce, en Espagne et à Malte. Sur le bateau ouvert au public tous les jours de 11 heures à 18 heures, une pétition pour la ratification par le Liban des protocoles de la Convention de Barcelone sur la pollution en Méditerranée est mise à la disposition des personnes désireuses d’y apposer leur signature. Pour sa première journée à Saïda, le Sirius a reçu la visite du député de la région, Mme Bahia Hariri. À son bord, le porte-parole de Greenpeace au Liban, M. Fouad Hamdane, a évoqué «le dépotoir de Saïda, vieux de trente ans, et l’énorme problème des déchets domestiques au Liban». Et d’ajouter: «La municipalité fait de son mieux pour régler le problème d’une manière scientifique et saine. Mais la situation reste inchangée dans les villages avoisinants où les ordures sont toujours incinérées à l’air libre». Pour sa part, Mme Hariri a déclaré que «les mesures pour régler le problème des déchets domestiques d’une manière saine écologiquement a atteint sa phase finale, et notre ambition est de trouver une solution qui englobe les régions environnantes». Elle a espéré qu’une solution rapide soit trouvée au dépotoir «surtout que la région qui l’entoure devient invivable». Elle a cependant insisté sur le fait que «le problème des déchets concerne tout le monde, citoyens comme officiels». Elle a fait remarquer que «le citoyen reste trop indifférent à ce problème, comme s’il ne le concernait pas, et nous avons constaté cela quand la municipalité de Saïda a lancé une campagne de nettoyage de la ville». D’autre part, Mme Hariri a annoncé que «la ville de Saïda sera dotée dans 18 mois d’une station d’épuration pour les eaux des égouts, construite grâce à des fonds japonais, dans le cadre d’un plan qui englobe tout le littoral libanais». Elle a exprimé le vœu qu’une éventuelle usine de traitement de déchets soit installée à côté de la station d’épuration, afin que le projet soit complet. Pour sa part, M. Mohammed Sarigi, président du syndicat des plongeurs professionnels, a dit: «Les responsables officiels se déclarent tous hostiles à l’incinération, mais nous constatons qu’il y a des incinérateurs dans chaque village du Liban-Sud. Il n’y a en fait que la municipalité de Saïda qui étudie sérieusement le problème».
Le bateau de l’organisation internationale Greenpeace, Sirius, a accosté hier au port de Saïda, après être resté trois jours au port de Jounieh. Le Sirius effectue sa tournée au Liban dans le cadre d’une campagne de lutte contre la pollution de la Méditerranée qui l’a également conduit en Turquie, en Grèce, en Espagne et à Malte. Sur le bateau ouvert au public tous les...