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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Chamseddine veut se concerter avec Sfeir

Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohamed Mehdi Chamseddine, a de nouveau déploré que le problème de Jezzine soit perçu ou traité sous un angle strictement chrétien, soulignant qu’il envisage de se concerter «en profondeur» avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et d’autres personnalités au sujet du discours tenu pour commenter le cas de cette localité du Liban-Sud. Cheikh Chamseddine a entamé hier son prêche du vendredi en abordant le problème de Jezzine: «Nous le répétons: il n’est pas permis qu’une communauté ait son propre programme. Ce qu’il faut, c’est qu’il y ait un programme national auquel tous adhérerons parce qu’il est impensable qu’il y ait au sein d’une structure étatique des projets confessionnels internes et clos. Prenons l’exemple de Jezzine: nous ne voulons pas qu’on en parle en tant que ville chrétienne et je ne voudrais pas désigner Bint Jbeil, Khiam, Kabrikha, Chakra ou Tebnine comme étant des villes mahométanes. Jezzine appartient fondamentalement au Liban et c’est dans ce cadre que son problème doit être examiné et réglé». Le dignitaire chiite a affirmé qu’il a l’intention de rencontrer le patriarche Sfeir et d’autres personnalités pour examiner avec eux «en profondeur ce qui se dit à propos de Jezzine» avant d’indiquer qu’il n’accepte pas un exode des habitants de cette région ou que ces derniers soient la cible d’attaques. «Mais nous sommes un pays sous occupation et la résistance suppose un prix que nous devons tous assumer. Nous devons aussi tous patienter», a-t-il conclu. Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a abondé dans le même sens, regrettant «la rengaine qu’on entend de temps en temps au sujet de Jezzine». «Cette région est occupée par les Israéliens, tout comme Marjeyoun, Khiam et Aïn Ebel. Qu’on les traite toutes sur un pied d’égalité», a déclaré cheikh Kabalan dans son prêche du vendredi avant d’appeler les Libanais «à se solidariser, à organiser des manifestations et à observer une grève pour réclamer le retrait des Israéliens de Jezzine et du reste des régions occupées».
Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohamed Mehdi Chamseddine, a de nouveau déploré que le problème de Jezzine soit perçu ou traité sous un angle strictement chrétien, soulignant qu’il envisage de se concerter «en profondeur» avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et d’autres personnalités au sujet du discours tenu pour commenter le cas...