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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Harb justifie les propos de Sfeir sur Jezzine "Le patriarche souhaite que la résistance contre l'occupation israélienne ne se transforme pas en conflit entre les libanais, déclare le député de Batroun

Boutros Harb, député de Batroun et candidat proclamé à l’élection présidentielle, a justifié hier les déclarations faites dimanche par le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, à propos de la situation à Jezzine, en souhaitant que les propos du patriarche ne soient pas «mal compris». M. Harb, qui répondait aux questions des journalistes à l’issue d’une visite à la direction de la CGTL dans le cadre de sa campagne électorale, a estimé que Mgr Sfeir était clair dans son appel à «l’unification des points de vue (libanais) face à l’ennemi israélien». Selon lui, ce que souhaite le patriarche, «c’est que la résistance contre l’occupation israélienne ne se transforme pas en conflit entre les Libanais». Pour cela, a souligné M. Harb, il demande l’adoption au sujet de Jezzine d’«une autre méthode qui empêche que soit créée une situation qui profite à l’ennemi et non au Liban et qui aboutit à transformer Jezzine en victime exploitée par Israël pour porter atteinte à l’unité libanaise». Mgr Sfeir avait notamment estimé que «tous les arguments et prétextes avancés pour justifier ce qui se passe dans la région de Jezzine tombent lorsque des Libanais s’entretuent». Il avait souligné que la situation dans cette région «contribue à la vider de ses habitants et à la livrer aux convoitises». Par ailleurs, M. Harb, parlant de sa visite au siège de la CGTL et de son entretien avec son président Elias Abou-Rizk, a souligné que cette initiative «pourrait sembler étonnante, dans la mesure où la centrale syndicale ne vote pas à l’élection présidentielle». «Cependant, j’ai voulu suggérer à travers cette visite que la présidentielle, même si elle est l’affaire du Parlement, ne saurait se dérouler dans une tour isolée, loin des problèmes, des préoccupations et des aspirations des gens», a-t-il expliqué. «Or, à mon sens, la CGTL étant un pilier social essentiel représentant les travailleurs et les forces actives du Liban, il est normal que tout responsable aspirant à prendre en charge la gestion des problèmes du pays se mette en contact avec elle, non pas de façon protocolaire, mais en tenant une réunion de travail», a-t-il ajouté. M. Harb a indiqué avoir examiné avec les responsables de la centrale syndicale «la plupart des questions d’actualité sur les plans politique et social». Il a déclaré avoir «beaucoup profité» de cette rencontre et avoir constaté une «identité de vues» avec les dirigeants de la CGTL sur de nombreuses questions. «Je crois dans le mouvement syndical et dans les libertés syndicales, et je crois que la manière que choisit l’Etat pour traiter avec le mouvement syndical fait de lui soit un parrain et un interlocuteur des travailleurs soit au contraire un adversaire», a-t-il encore dit.
Boutros Harb, député de Batroun et candidat proclamé à l’élection présidentielle, a justifié hier les déclarations faites dimanche par le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, à propos de la situation à Jezzine, en souhaitant que les propos du patriarche ne soient pas «mal compris». M. Harb, qui répondait aux questions des journalistes à l’issue d’une...