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Actualités - DISCOURS

Les orateurs mettent l'accent sur la volonté de résistance

l Souha Béchara (membre du Conseil national du PCL): «La résistance se poursuivra jusqu’à la libération de tout notre territoire. Nous rendons hommage à l’enfant, à la mère, au père qui se soulèvent et qui sont déterminés à rester attachés à leur sentiment patriotique et à leur pays. Notre résistance se poursuivra grâce à notre unité. Même en étant à Beyrouth, chaque Libanais peut résister et peut se libérer. Il ne faut pas qu’on leur permette de nous diviser, sinon, l’ennemi israélien sera capable de réaliser ses objectifs (...). Je rends hommage à tous les détenus de Khyam et des prisons israéliennes, et je leur dis que nous continuerons main dans la main notre combat jusqu’à la libération. La cause des détenus ne se termine pas avec la libération de Souha. Souha n’est qu’un nom qui est passé dans ce camp de détention qui existe toujours. De plus, les détenus libérés ne reçoivent pas l’attention et l’aide nécessaire. Souvent, ils quittent une petite prison pour une grande prison». l Farouk Dahrouj (secrétaire général du PCL): «Nous célébrons aujourd’hui le retour d’une camarade dont l’absence était plus fortement ressentie que la plus grande des présences (…). Une position unifiée à l’égard de l’ennemi israélien demeure le pilier essentiel pour qu’un sentiment patriotique puisse se forger. L’unité restera vacillante tant que ses impératifs n’auront pas été atteints. Tout le monde sait que nous sommes entrés après Taëf dans une ère de divisions sectaires et communautaires. Est-il vrai qu’il est impossible de mettre en application l’abolition du confessionnalisme dans l’administration et qu’il est difficile d’élaborer une loi électorale permettant de représenter les citoyens d’une manière juste ? Est-il permis que cette conception immature de la laïcité et de la relation entre l’Etat et la religion puisse continuer à dominer ? (…). Le changement a besoin d’instruments adéquats et la situation est aujourd’hui propice pour permettre aux forces démocratiques d’unir leurs forces et de se poser en pôle d’attraction politique et social». l Mohammed Baalbacki (président de l’Ordre de la presse): «A peine libérée, Souha Béchara déclarait que la résistance a besoin de la plume autant que du fusil. La résistance nationale, lancée il y a 16 ans, a donné la preuve que les Libanais sont un peuple vivant qui ne se laisse pas vaincre même s’il arrive aux portes de l’enfer, un peuple qui a mené sa guerre patriotique contre son ennemi historique, l’ennemi des Arabes et de l’humanité, en dépit des guerres intestines qui le déchiraient». l Melhem Karam (vice-président de l’Union des journalistes arabes et président de l’Ordre des journalistes): «J’adresse des remerciements chaleureux à Amnesty international, au CICR, à l’Union européenne, à la France et à son président (…), à tous ceux qui ont contribué à faire libérer Souha Béchara. Nous nous solidarisons avec Souha Béchara et nous sentons que la presse est la victime d’une campagne acharnée. Nous allons coopérer pour faire face à cette campagne. Que reproche-t-on à la presse ? Y a-t-il dans notre histoire récente un drame plus grave que celui du massacre de Cana. Cette tragédie aurait-elle pris autant d’importance sur les plans local, régional et international si la presse ne s’y était pas tellement intéressée. Concernant la présidentielle, nous voulons un chef d’Etat que nous connaissons et non pas un président parachuté d’un hélicoptère. Il doit être un chef, pur, intègre». l Khalil Abi Nader (ancien évêque maronite de Beyrouth): «Après cette maudite guerre qui a détruit et divisé, beaucoup de Libanais ne connaissent pas le sens du martyre pour une patrie unie et digne. Souha Béchara l’a appris et nous l’a enseigné. Elle nous a parlé de ses convictions nationales. Elle est devenue un présent pour l’histoire du Liban et de sa résistance. Nous n’oublierons pas, chaque fois que l’on évoquera la libération du Liban-Sud sacré, de mentionner son nom. Il y a trois faits qui unissent face à l’ennemi spoliateur, Israël: la résistance courageuse, le massacre de Cana avec ses martyrs innocents et l’action de Souha Béchara. Ces trois principes nous aiderons à faire entendre notre voix à l’ONU et auprès des pays amis pour faire appliquer la résolution 425. Il ne peut y avoir de Liban sans la libération du Sud. Il y a aussi un quatrième principe, très important, dont la mise en œuvre ne dépend que de notre volonté nationale. Il s’agit du retour des déplacés (…). Notre peuple a lancé un cri de désespoir: la décision politique du retour n’a pas encore été prise». l Linda Matar (présidente du Conseil de la femme libanaise): «Notre association qui défend depuis le début la cause des détenus et qui poursuit ses démarches auprès des institutions internationales pour obtenir leur libération rapide, considère Souha Béchara comme un exemple vivant du courage de la femme libanaise. La femme consciente de ses devoirs nationaux et patriotiques et qui doit lutter contre l’occupation israélienne». l Monique Picard-Veil (avocate de Souha Béchara): Le message qu’elle a envoyé de France a été lu devant la foule): «Souha, j’aurais souhaité être là pour vous prendre dans mes bras (…). Je connais bien le dossier d’Anouar Yassine (un membre du PCL), détenu à la prison d’Ashkelon depuis 1I ans. Il avait participé à une opération qui a tué trois militaires israéliens. Je l’ai rencontré à plusieurs reprises dans sa prison. Je projette de lancer une campagne en France et dans le monde pour obtenir sa libération». l Mohammed Hassan el-Amine: (Juge chérié jaafari de Beyrouth): «Souha est un des grands symboles de la liberté. Quand elle tue l’ennemi, elle le libère, parce qu’elle tue en lui toute capacité de limiter la liberté des autres. L’acte de résister consiste donc à tuer tout ce qui est agressif, assassin, mauvais et qui s’empare des droits des autres à vivre dans la dignité (…). La liberté de Souha Béchara et le sang des martyrs de la résistance resteront le phare qui guide nos pas sur la voie de la libération et de l’édification de la patrie de la justice, et de la dignité».
l Souha Béchara (membre du Conseil national du PCL): «La résistance se poursuivra jusqu’à la libération de tout notre territoire. Nous rendons hommage à l’enfant, à la mère, au père qui se soulèvent et qui sont déterminés à rester attachés à leur sentiment patriotique et à leur pays. Notre résistance se poursuivra grâce à notre unité. Même en étant à...