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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Damas avait critiqué le renforcement des relations turco-israéliennes Yilmaz prête à la Syrie des intentions hostiles (Photos)

Le premier ministre turc Mesut Yilmaz a vertement rejeté hier à Jérusalem les critiques syriennes contre le renforcement des relations militaires et économiques entre son pays et Israël. «Franchement, je me soucie peu des commentaires syriens sur ma visite. Tout le monde est conscient des intentions hostiles de la Syrie à l’égard de la Turquie», a-t-il affirmé à la presse. M. Yilmaz s’est exprimé à l’issue d’une rencontre avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu, au cours de laquelle trois accords de coopération bilatérale ont été signés, dans les domaines de l’agriculture, de la jeunesse et des sports, ainsi que du commerce et de l’industrie. Dimanche, la Syrie a dénoncé le projet israélien de création d’un système de sécurité régionale avec la Turquie et mis en garde contre les retombées de «l’alliance suspecte israélo-turque». Le quotidien «Al-Baas» a estimé que «le gouvernement turc a fait la sourde oreille à tous les appels sincères et a recouru à l’escalade en menaçant de prendre des mesures militaires provocatrices, ou en s’orientant résolument vers une alliance suspecte» avec Israël. Dans une interview publiée samedi par le quotidien turc «Milliyet», M. Netanyahu a déclaré que son gouvernement voulait créer un système de sécurité régionale avec la Turquie. Lundi, M. Netanyahu a tenté d’arrondir les angles en affirmant que «la coopération israélo-turque n’est dirigée contre personne». «Au contraire, Israël souhaite reprendre les négociations (de paix) avec la Syrie comme avec le Liban. L’objectif est d’atteindre la sécurité, la prospérité et la stabilité dans la région», a déclaré le premier ministre israélien. M. Yilmaz, qui a effectué une visite en Jordanie avant de venir en Israël, a affirmé lui aussi que l’ensemble du Moyen-Orient bénéficierait d’une coopération israélo-turque. «Nous sommes convenus que non seulement nos deux peuples, mais aussi toute la région, bénéficieraient d’une coopération bilatérale», a déclaré le premier ministre turc. «Nous avons aussi souligné que la coopération entre nos deux pays n’était dirigée contre aucun pays tiers», a ajouté M. Yilmaz. La Turquie et Israël sont liés depuis 1996 par un accord de coopération militaire, qui a provoqué la colère des pays arabes, notamment de l’Egypte et de la Syrie, ainsi que de l’Iran, qui y voient une menace dirigée contre eux. M. Yilmaz a également visité lundi à Jérusalem le mémorial du génocide juif, perpétré par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Après son entretien avec M. Netanyahu, il s’est rendu à Jérusalem-Est pour prier à la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine. M. Yilmaz doit avoir un entretien aujourd’hui avec le président israélien Ezer Weizman. Il doit ensuite se rendre à Ramallah, en Cisjordanie, pour rencontrer le président palestinien Yasser Arafat. (AFP, Reuters)
Le premier ministre turc Mesut Yilmaz a vertement rejeté hier à Jérusalem les critiques syriennes contre le renforcement des relations militaires et économiques entre son pays et Israël. «Franchement, je me soucie peu des commentaires syriens sur ma visite. Tout le monde est conscient des intentions hostiles de la Syrie à l’égard de la Turquie», a-t-il affirmé à la...