Ouverture d'un séminaire sur la structure du parlement

Les travaux du séminaire sur la structure du Parlement libanais se sont ouverts hier au palais du Mir Amine à Beiteddine. Organisé par le Centre des études législatives de l’université d’Albany (New York), conjointement avec l’agence de développement américaine, ce séminaire durera quatre jours et s’inscrit dans le cadre d’un programme d’aide technique au Parlement libanais. Dans le message qu’il a prononcé au nom du chef du Parlement, M. Nabih Berry, le député Jacques Tchoukhadarian a souligné que le séminaire s’est ouvert moins de 24 heures après la signature d’un nouveau document de travail avec l’Agence américaine de développement et l’université de New York portant sur ce programme d’assistance ainsi que sur un nombre de sessions pour la formation des fonctionnaires de la Chambre. Cité par M. Tchoukhadarian, le président de la Chambre a souligné sa détermination à «structurer l’administration du Parlement de manière qui puisse répondre aux aspirations des Assemblées qui souhaitent jouer pleinement leur rôle pour consolider la démocratie». Les députés libanais ont à tour de rôle présenté dans leurs allocutions respectives le Parlement libanais. M. Chaker Abou Sleiman a exposé le fonctionnement de l’Assemblée qu’il a présentée comme étant la seule autorité issue directement du peuple. M. Mohamed Abdel Hamid Beydoun a pour sa part abordé le thème de la représentation politique au sein de la Chambre, et a réparti les députés en quatre catégories: ceux qui représentent des partis, ceux qui représentent le capital, ceux qui sont issus de familles politiques et ceux que leurs compétences professionnelles ont hissé au Parlement. Il a estimé que la vie politique au Liban est en danger en raison de l’hégémonie du pouvoir de l’argent.