Le prix Ignace Maroun à Alexandre Najjar pour L'Astronaume: un livre message (photos)

Et de sept... pour Alexandre Najjar dont l’ouvrage «L’Astronome» paru en 1997 aux éditions Grasset vient d’être couronné du Prix Ignace Maroun. Décerné pour la première fois par la Fondation Mgr Ignace Maroun, ce prix constitue une première reconnaissance libanaise pour le jeune auteur, qui est détenteur par ailleurs de six distinctions françaises... C’est au cours d’une cérémonie qui s’est tenue hier dans les salons de l’archevêché maronite de Beyrouth, qu’ Alexandre Najjar a reçu son prix (une médaille commémorative et un chèque de sept millions de LL) des mains de l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar. Le lauréat était entouré de sa famille, de ses amis ainsi que de plusieurs personnalités. On notait la présence de Mgr Khalil Abi-Nader, des députés Mohammed Youssef Beydoun et Habib Hakim, du mohafez de Beyrouth, M. Nicolas Saba, du premier conseiller près l’ambassade de France, M. Senemaut, ainsi que du directeur général des Editions Grasset, M. Denis Bourgeois, venu spécialement pour l’occasion. Il n’est plus besoin de présenter Alexandre Najjar. Juriste et romancier, il est l’auteur de plusieurs ouvrages (romans, essais, nouvelles, recueils de poèmes) en français, qui ont presque tous été primés en France. Ses deux derniers livres, «Les exilés du Caucase» et «L’Astronome», publiés chez Grasset, ont été unanimement salués par la presse étrangère. C’est donc au regard de l’ensemble de son œuvre littéraire que la Fondation Mgr Ignace Maroun, présidée par l’ancien secrétaire général du palais Bustros M. Fouad Turk, lui a attribué le prix créé en hommage à l’ancien secrétaire général des Ecoles catholiques, fondateur du scoutisme au Liban, homme de culture, musicien... Le jury était composé de MM. Nayef Maalouf, Raymond Chemaly et Fouad Turk. Des allocutions de circonstance ont été prononcées par M. Turk, par Mme Thérèse Bou Maroun, représentant la famille de Mgr Maroun, et par Mgr Matar. En réponse, Alexandre Najjar a déclaré, ému: «Je suis très honoré de recevoir ce prix. Qui est important pour moi, parce que c’est la première fois que mon œuvre est récompensée au Liban».