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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Dans l'une de ses plus violentes diatribes contre les responsables Aoun qualifie le pouvoir libanais de menteur, esclave, lâche , bas, corrompu et insolent

Le général Michel Aoun a lancé hier une des ses plus virulentes diatribes contre le pouvoir en place au Liban, qu’il a pratiquement accusé de tous les maux dont souffre le pays. Pour l’ancien chef du gouvernement de militaires, qui s’exprimait dans le cadre de son message hebdomadaire, d’une violence inouie sur Internet, «les adjectifs sont nombreux pour qualifier ce pouvoir, et il n’est pas possible d’en privilégier l’un ou l’autre». Pouvoir disloqué et droits fondamentaux oubliés C’est d’abord «un pouvoir disloqué, dont les membres ne sont unis que par les scandales, le vol et la soumission à l’égard des forces d’occupation», relève-t-il. C’est aussi, selon lui, «un pouvoir incapable, qui ne peut rien faire de positif, de sorte qu’il se voit contraint de créer des problèmes aux citoyens afin qu’ils en oublient leurs droits fondamentaux et se taisent pour éviter qu’il s’en prenne à eux», «un pouvoir menteur, qui craint la parole de vérité et n’a aucun sens des responsabilités, «un pouvoir hors-la-loi, immoral et dont chaque acte est un crime, «un pouvoir esclave, qui prouve chaque jour sa condition d’esclave parce qu’il a peur du mot «liberté» et poursuit tous ceux qui l’utilisent, «un pouvoir corrompu, qui vole et incite au vol, «un pouvoir bas, qui cherche à compenser sa bassesse face à l’occupation en montrant sa force devant les plus faibles et en fanfaronnant sur les écrans de télévision, «un pouvoir lâche, qui a peur de son ombre, ne frappe que les innocents désarmés et se met à genoux devant chaque hors-la-loi, «un pouvoir de bandes, au service de l’étranger et d’elles-mêmes, «un pouvoir terrorisé, à la conscience chargée de crimes, «un pouvoir insolent, qui commet des infractions et ne s’en cache pas». Et de conclure: «L’œil qui a suivi Caïn jusqu’à la tombe veille toujours. Il poursuivra tous ceux qui sont au pouvoir jusqu’après la tombe, parce qu’ils n’en auront pas et leurs os seront jetés aux...».
Le général Michel Aoun a lancé hier une des ses plus virulentes diatribes contre le pouvoir en place au Liban, qu’il a pratiquement accusé de tous les maux dont souffre le pays. Pour l’ancien chef du gouvernement de militaires, qui s’exprimait dans le cadre de son message hebdomadaire, d’une violence inouie sur Internet, «les adjectifs sont nombreux pour qualifier ce...