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Actualités - CHRONOLOGIE

Un mouvement de rébellion contre Lahd mis en échec en juillet au Liban-sud

Un mouvement de rébellion au sein de l’Armée du Liban-Sud (ALS) qui visait au renversement du chef de l’ALS, le général Antoine Lahd, a été mis en échec le mois dernier dans la zone occupée au Liban-Sud, rapporte notre correspondant à Hasbaya et dans la Békaa-Ouest, Saïd Maalaoui. La date du déclenchement de ce mouvement n’est pas connue avec exactitude, mais selon des informations policières et des témoignages en provenance de la zone occupée, elle devait coïncider avec la fermeture du point de passage de Kfartebnit, reliant cette zone au reste du pays, en juillet dernier. Cette fermeture a duré plusieurs jours et était «officiellement» due à une rixe qui a dégénéré en accrochage entre des miliciens de l’ALS postés sur ce point de passage. En fait, indique notre correspondant, cet incident a été délibérément monté afin de trouver un prétexte pour fermer le passage et empêcher ainsi des fuites sur ce qui se passait à l’intérieur. Selon les informations en possession de notre correspondant, des dizaines d’officiers de l’ALS, pour la plupart originaires du village de Kleyaa, près de Marjeyoun, ont pris l’initiative de la rébellion dans le but de renverser le général Lahd et d’instituer un conseil de commandement de la milice dont les décisions seraient prises par consensus. Ils ont réussi à entraîner avec eux des centaines de miliciens. Les rebelles, soutenus par un certain nombre de responsables militaires israéliens ainsi que par le chef des Gardiens du Cèdre Etienne Sacre et probablement par le chef d’état-major de l’ALS, le colonel Karamallah Saïd, se sont rassemblés à Kleyaa dans le but de marcher sur Marjeyoun, de prendre d’assaut le QG de la milice et d’y capturer Antoine Lahd. Mais avant le début de l’offensive, le chef de l’ALS a été mis au courant par d’autres officiers israéliens de ce qui se préparait contre lui. Ayant pris ses dispositions et placé les troupes qui lui sont fidèles en état d’alerte, il a obtenu que le commandement militaire israélien intervienne directement pour mettre fin au mouvement de rébellion. Les Israéliens ont donc accepté de sauver le général, mais lui ont néanmoins interdit de prendre des sanctions disciplinaires à l’encontre des officiers rebelles. Finalement, note Saïd Maalaoui, un seul bouc émissaire a été trouvé, en la personne d’un employé de la Voix du Sud, la sation-radio de l’ALS, Deaibès Mokalled, surnommé dans la région le «poète du Litani». Connu pour son hostilité au chef de la milice, Deaibès a été licencié ainsi que son épouse, qui travaillait également comme présentatrice à la radio.
Un mouvement de rébellion au sein de l’Armée du Liban-Sud (ALS) qui visait au renversement du chef de l’ALS, le général Antoine Lahd, a été mis en échec le mois dernier dans la zone occupée au Liban-Sud, rapporte notre correspondant à Hasbaya et dans la Békaa-Ouest, Saïd Maalaoui. La date du déclenchement de ce mouvement n’est pas connue avec exactitude, mais selon...