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Actualités - CHRONOLOGIE

A Beiteddine, mémoire d'un Liban provisoire (photos)

A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 30 août, le «Liban provisoire» de Fouad Elkoury parade sur les cimaises du palais de Beiteddine. En noir et blanc, ces clichés, qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre, racontent l’histoire de l’homme et de sa ville. Une histoire intimiste qui exige de sentir pleinement les formes et d’interroger les émois. Dans ces photos coexistent la force mais aussi une étonnante délicatesse. Traquant un vendeur de «kaak», un enfant endormi, des jeunes filles qui s’élancent dans une rivière du haut d’un rocher, ou encore fixant pour l’éternité le centre- ville, ses rues et ses marginaux, l’objectif de Fouad Elkoury exprime tout à la fois lumière et colère froide; vivacité et désolation; tristesse et rage de vivre. Les éclats de vie s’imbriquent aux silences profonds, absolus, de mort; l’architecture mutilée organise la balade des décombres et règle les pulsions et la tension... Non ce n’est pas du polar que propose Fouad Elkoury mais une mise en scène kaléidoscopique de photographies fabriquées avec toute une science, toute une technique qui n’ont rien de gratuit. Elles rendent au plus juste la multiplicité des sujets qui se bousculent dans l’instant fugitif d’une émotion. «Comme un écrivain utilise sa plume pour exprimer les choses qui le touchent, moi j’actionne mon appareil; c’est mon stylo...», dit-il. Ses clichés racontent l’instant qui passe. Ils resteront la mémoire d’un «Liban provisoire».
A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 30 août, le «Liban provisoire» de Fouad Elkoury parade sur les cimaises du palais de Beiteddine. En noir et blanc, ces clichés, qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre, racontent l’histoire de l’homme et de sa ville. Une histoire intimiste qui exige de sentir pleinement les formes et d’interroger les émois. Dans ces photos...