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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Liban et l'Irak vont nommer un fonctionnaire administratif dans leurs ambassades fermées

Le Liban et l’Irak ont décidé de nommer un fonctionnaire administratif dans leurs ambassades fermées à Beyrouth et à Bagdad, a-t-on appris hier de sources diplomatiques libanaises. Selon ces sources, cette décision a été prise à la suite de concertations entre les deux pays au niveau des ministres des Affaires étrangères Farès Boueiz et Mohammad Saïd al-Sahhaf. On souligne de mêmes sources qu’une telle mesure est possible en dépit de l’inexistence de relations diplomatiques entre les deux pays. Ces liens avaient été rompus en 1994 à la suite de l’assassinat d’un opposant irakien à Beyrouth. Le gouvernement libanais avait attribué aux autorités irakiennes la responsabilité de cet assassinat. La mesure est fondée sur la Convention de Vienne qui porte sur l’organisation des questions consulaires en l’absence de relations diplomatiques entre deux pays, précise-t-on. La présence d’un fonctionnaire administratif à l’ambassade du Liban à Bagdad et d’un autre à la chancellerie irakienne à Beyrouth ne signifie en aucun cas que les relations ont été rétablies ni même qu’elles sont en voie de l’être, souligne-t-on de mêmes sources. L’Irak souhaite une reprise de ces relations, mais le Liban refuse pour le moment de l’envisager, tout en favorisant de plus en plus l’ouverture économique en direction de Bagdad, à l’instar de ce que fait la Syrie.
Le Liban et l’Irak ont décidé de nommer un fonctionnaire administratif dans leurs ambassades fermées à Beyrouth et à Bagdad, a-t-on appris hier de sources diplomatiques libanaises. Selon ces sources, cette décision a été prise à la suite de concertations entre les deux pays au niveau des ministres des Affaires étrangères Farès Boueiz et Mohammad Saïd al-Sahhaf. On...