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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Répondant au chef du gouvernement Mohammed A. H. Beydoun : le président du conseil exagère à dessein les incidences de l'échelle des salaires

Le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun est revenu hier à la charge en prenant à partie le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qu’il a accusé «de chercher toujours à effrayer les Libanais en exagérant délibérément les répercussions sur l’économie nationale de la mise en application de l’échelle des salaires et de provoquer un litige avec le Parlement en empêchant l’ouverture d’une session extraordinaire de la Chambre». Commentant la déclaration de M. Hariri faites hier à sa sortie du palais de Baabda, le député de Tyr a tenu le chef du gouvernement «personnellement responsable» du marasme économique qui sévit dans le pays, affirmant que M. Hariri s’est obstiné «à engager des dépenses d’une manière arbitraire sans limite et sans contrôle provoquant un accroissement de la dette publique qui atteint les 26 mille milliards de L.L.». Il a par ailleurs souligné que, «jusqu’à présent, ni le chef du gouvernement ni le ministre d’Etat pour les Finances n’ont de plan pour lutter contre le déficit budgétaire autrement qu’en accablant sous le poids de nouvelles taxes les catégories sociales à revenus limités». M. Beydoun a rappelé que le gouvernement a imposé, cette année, une surtaxe douanière de 2%, qui doit assurer des recettes au Trésor de l’ordre de 250 milliards de L.L., et a procédé au relèvement de la tarification des communications téléphoniques qui doit lui procurer des rentrées de plus de 200 milliards sans compter le relèvement des taxes douanières sur les voitures dont les recettes ne seront pas connues avant la fin de l’année en cours. M. Beydoun a par ailleurs accusé M. Hariri «de mettre en application les lois qui servent ses intérêts ou qui sont taillées à sa mesure» avant de souligner que de nombreuses législations approuvées n’ont pas été appliquées telle celle portant création du Conseil économique et social. Critiquant vivement les propos de M. Hariri selon lesquels il est déterminé à s’opposer à toute tentative visant à saper les fondements de l’économie, M. Beydoun a rappelé que c’est bien l’actuel chef du gouvernement qui a pris la décision de faire restaurer le sérail au centre-ville pour la somme de 115 millions de dollars et de réhabiliter les stades de sport dans différentes régions pour un montant de 55 millions de dollars.
Le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun est revenu hier à la charge en prenant à partie le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qu’il a accusé «de chercher toujours à effrayer les Libanais en exagérant délibérément les répercussions sur l’économie nationale de la mise en application de l’échelle des salaires et de provoquer un litige avec le Parlement en empêchant...